Dettes des clubs

Le recours au TAS n’est pas suspensif, selon la FAF

La Fédération algérienne de football (FAF) a tenu, dans un court communiqué, à préciser à l’endroit des clubs débiteurs que le recours au Tribunal arbitral des sports (TAS) n’est pas «suspensif».

En d’autres termes, les dirigeants des clubs endettés ne peuvent pas évoquer comme argument le recours au TAS pour «suspendre» certains de leurs dossiers afin de ne pas les inclure dans le décompte de leurs dettes. «La Fédération algérienne de football (FAF) informe les clubs débiteurs que le recours au Tribunal arbitral des sports (TAS) n’est pas suspensif», a indiqué l’instance fédérale avant de rappeler que «les clubs qui ont une dette supérieure à 10 millions de dinars (10 000 000 DA) sont interdits de recrutement jusqu’à ce qu’ils reçoivent une décision définitive notifiée du TAS ou qu’ils fassent baisser leurs dettes en deçà de 10 000 000 DA».

La FAF a ainsi décidé de maintenir la pression sur des clubs trop dépensiers qui n’arrivent plus à régler les salaires de leurs joueurs.

Durant cette trêve hivernale, ils étaient 19 clubs des Ligues 1 et 2 à avoir des dettes de plus d’un milliard de centimes. Si certains d’entre eux ont pu, par la suite, trouver un terrain d’entente avec leurs joueurs qui ont recouru au TAS, d’autres, une dizaine selon des informations, sont toujours interdits de recrutement.

A titre d’exemple, le président du MC Oran, Ahmed Belhadj, a demandé aux autorités locales de lui venir en aide afin de régler les dettes du club (près de quatre milliards de centimes) pour pouvoir recruter.

Il faut rappeler qu’en début de saison, quatre clubs, un de Ligue 1 et trois de Ligue 2, en l’occurrence le CR Belouizdad, l’USM Blida, l’USM El Harrach et le RC Kouba, n’ont pu obtenir les licences de leurs nouvelles recrues qu’après avoir réglé leurs dettes. Le CRB a même dû déclarer forfait lors de la première journée. D’autres clubs pourraient faire face au même problème (non-délivrance de licence) durant cette trêve hivernale.