Ghediri accélère les négociations pour rassembler autour de lui les opposants



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Ali Ghediri, le candidat aux élections présidentielles d’avril prochain, a donné un coup d’accélérateur aux négociations qu’il est en train de mener avec plusieurs personnalités de l’opposition pour le rejoindre dans sa campagne électorale, a-t-on appris de plusieurs sources locales. 

D’après nos sources, Ali Ghediri négocie activement avec Abdellah Djaballah, le leader islamiste, pour obtenir son soutien et son ralliement. Abdellah Djaballah a confirmé, d’ailleurs, ces informations dans une déclaration à nos confrères de TSA où il révèle entamer une série de consultations avec des personnalités et des partis dont « Ali Benflis, Ali Ghediri, Abderrazak Makri et d’autres » en vue de dégager un consensus.

L’objectif d’Ali Ghediri est de rallier à sa cause une partie de l’électorat islamiste que peut lui drainer Abdellah Djaballah. Cet électorat islamiste échappe, pour l’heure, à Ali Ghediri. Cet électorat lui fait même peur car le passé militaire du général à la retraite risque de produire un effet rédhibitoire. Selon nos informations, ces négociations n’avancent pas et aucun accord n’a été encore trouvé entre les deux parties.

En revanche, Fethi Gherras, porte-parole et candidat du Mouvement démocratique et social (MDS), n’a pas été convaincu par le projet d’Ali Ghediri. Selon nos informations, Ali Ghediri a tenté de dépêcher des émissaires pour convaincre Fethi Gherras de lui apporter son soutien comme l’a fait Zoubida Assoul, l’avocate et membre du mouvement Moutawana. Contacté par nos soins, Fethi Gherras a nié catégoriquement toute velléité de rejoindre Ali Ghediri. Pis encore, Fethi Gherras a affirmé à Algérie Part qu’il maintient sa candidature pour les élections présidentielles en dépit de l’annonce du 5e mandat.

« Je suis le candidat d’un projet porté par une famille politique. Je ne suis pas en train de jouer », a expliqué Fethi Gherras d’après lequel sa « candidature est non-négociable ». Quant à la menace du 5e mandat, Fethi Gherras a fait savoir enfin qu’il affronte « le système et non pas Bouteflika ».


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