Le FFS continue sa purge

Huit membres du conseil national au piquet



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Le FFS, repris en main depuis une année par le membre de l'Instance présidentielle Ali Laskri après une guerre féroce l'ayant opposé à l'autre aile emmenée par les membres de la famille Ait Ahmed, continue son opération de nettoyage et de purge. Une guerre déclenchée en prévision du prochain congrès extraordinaire qui devrait désigner une nouvelle équipe à la tête de ce parti d'opposition.

Après le renvoi de l'ex-chef du groupe parlementaire Chafai Bouaiche et de la députée d'Alger Salima Ghezali, le FFS a décidé de traduire huit membres de son Conseil national, dont son ancien premier secrétaire Abdelmalek Bouchafa, devant la commission de médiation. Il s'agit de Belkacem Benamar, Bouider Ahmed, Achir Mohamed, Malik Sadali, Boualem Haddad, Hadj Mansour et de Taiati Hayat qui est par ailleurs membre de l'Instance présidentielle du parti.

Inutile de souligner que tout ce beau monde sera radié à n'en pas douter des rangs du parti, sachant qu'aucun cadre n'est sorti indemne de ce conseil dit de « médiation ». Ce groupe des « huit » devra répondre à un seul chef d'inculpation, à savoir leur contestation du maintien du premier secrétaire du parti,s Hadj Djilani. Son prédécesseur, Bouchafa, avait annoncé via sa page Facebook sa démission de son poste de conseiller au cabinet consultatif rattaché à l'instance présidentielle, en signe de protestation. Dans les coulisses une guerre larvée oppose deux clans : ceux qui sont pour une participation à la présidentielle et ceux qui sont contre cette option défendue par l'actuelle direction nationale. Le FFS, dans une déclaration rendue publique, a appelé les Algériens à boycotter le scrutin afin, dit-il, de faire pression et changer le régime qu'il a qualifié de « non démocratique » et d'« antisocial ».

En effet et au fur et à mesure qu'approche, son prochain congrès ordinaire qui s'annonce des plus indécis, le FFS radicalise son action sur le terrain et son discours politique. Revenu à sa ligne originelle depuis quelque temps, surtout après l'éviction du fameux « cabinet noir », l'actuelle direction nationale a encore musclé son mouvement d'opposition. Ali Laskri a accusé certains des exclus d'être à la solde de la police politique et aussi à l'origine de « manœuvres » visant à déstabiliser le parti. Ali Laskri a soutenu que ces agissements sont l'œuvre de certaines parties « pour freiner l'élan du parti qui fait l'objet, selon lui, « d'une campagne de déstabilisation : « Ce n'est pas la première fois que ça nous arrive car à l'approche de chaque échéance, nous avons connu et fait face aux manœuvres programmées par nos adversaires et la police politique. Cette stratégie a pour objectif de nous affaiblir et d'empêcher notre parti de s'ouvrir sur la société » dit-il.

Ali Laskri ajoute que le dénigrement que subit actuellement le FFS « est dû à son engagement de remettre le parti à ses militants ». Le vainqueur du bras de fer avec l'ancien cabinet noir exprime sa détermination à « poursuivre la feuille de route pour assainir le FFS.

Au final, seuls les actes et les positions politiques permettent la décantation », dit Ali Laskri pour lequel le FFS « s'est fixé comme tradition de libérer les débats et de respecter les règles du jeu démocratique. Il doit respecter et faire respecter sa différence, qui est d'éviter les pratiques que nous ne cessons de condamner chez les autres formations qui ont vendu leur âme aux maîtres de l'heure. L'audience et la crédibilité du FFS dans la société est devenue forte, à travers l'organisation de meetings et demarches », conclut-il.


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