Rencontres sur les finances et la gouvernance.. Agenda chargé pour Raouya à Dubaï



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Raouya a assisté à l’ouverture officielle du 7e Sommet Gouvernemental Mondial. Ce Sommet, dont l’ouverture a été assurée par le Cheikh Mohamed Bin Rashed Al Maktoum

Le ministre des Finances, Abderrahmane Raouya, participe actuellement à Dubaï, aux travaux du 4e Forum Arabe sur les Finances Publiques et du 7e Sommet Gouvernemental Mondial, a indiqué hier le ministère des Finances dans un communiqué. Lors de la séance d’ouverture du forum, le ministre d’Etat aux Affaires financières des Emirats Arabes Unis, Abdelahamid Al Tair, a rappelé l’importance de la problématique de cette rencontre, qui porte sur «la réforme des finances publiques dans le Monde Arabe : défis et opportunités». Cette importance est dictée par les évolutions économiques et financières au niveau régional et international, et les défis que celles-ci imposent pour les politiques financières des pays arabes. Il a, dans ce cadre, mis l’accent sur les options stratégiques visant à moderniser les finances publiques. Al Tair a, par ailleurs, invité le Fonds Monétaire International (FMI) à renforcer sa coopération avec le Fonds Monétaire Arabe (FMA), pour permettre à ce dernier d’apporter l’assistance nécessaire à ses pays membres. Ce Forum a vu la participation de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, a précisé le communiqué du ministère. Il y a lieu de signaler que Raouya a présidé, au titre de ce Forum, une session portant sur la gestion de la dette publique dans les pays arabes. Il a, à cet effet, indiqué que le niveau de la dette publique est en expansion dans de nombreux pays arabes, et la récente forte croissance offre une opportunité de reconstituer les marges de manœuvre budgétaires. Ainsi, une gestion appropriée de la dette est de plus en plus importante dans la région. Ces dernières années, de nombreux pays arabes ont progressé dans le renforcement des capacités de gestion de la dette publique. A cette occasion, il a fait une brève présentation sur les mesures et les dispositifs pris par la l’Algérie dans le cadre de la gestion de sa dette publique, et ce, suite à la décision du Président de la République, Abdelaziz Bouteflika, relative au remboursement par anticipation de sa dette externe. Enfin, Raouya a assisté à l’ouverture officielle du 7e Sommet Gouvernemental Mondial. Ce Sommet, dont l’ouverture a été assurée par le Cheikh Mohamed Bin Rashed Al Maktoum, vice-président des Emirats Arabes Unis, président du Conseil des ministres et Gouverneur de l’Emirat de Dubaï, a vu la participation de 4.000 participants issus de 140 pays, et de hauts responsables des institutions financières internationales et d’éminentes personnalités. Il est considéré comme le plus grand rassemblement gouvernemental au niveau mondial, et constitue une tribune internationale pour promouvoir le développement économique dans le monde. En marge de Sommet, Raouya a participé à la réunion à huis clos des ministres arabes des Finances, présidée par Abdelahamid Al Tair, ministre d’Etat aux Affaires Financières des Emirats Arabes Unis.
Cette séance de haut niveau a porté sur les stratégies et les politiques, visant à développer des secteurs dynamiques pour les petites et moyennes entreprises (PME) dans la région MENA. L’expérience internationale suggère, selon la même source, que les PME pourraient être un moteur important de la croissance et de la création d’emplois durables, diversifiés et inclusifs. Il a également participé à la table ronde de discussions intitulée «Investir dans l’économie numérique : une nouvelle approche des Fonds de développement». Cette table ronde a réuni des hauts responsables, des décideurs politiques, ainsi que des experts internationaux, pour aborder le rôle crucial que jouent les Fonds de développement pour soutenir la croissance durable dans un espace numérique, et atteindre des niveaux de productivité supérieurs grâce à l’innovation technologique. En marge de ces travaux, Raouya s’est entretenu avec certains de ses homologues arabes et des représentants d’institutions financières.
Samir M.


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