Soutenus par des appels d’offre d’Algérie.. Les prix du blé en légère hausse



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Les prix du blé rebondissaient légèrement, hier en milieu de journée, soutenus par plusieurs appels d’offres de l’étranger tombés dans la matinée. «Il y a eu un appel d’offres de l’Algérie et un appel d’offres de la Tunisie», a remarqué un analyste. Cet expert a souligné que le prix FOB («Free on board», prix de la marchandise embarquée sur le bateau) des céréales françaises était retombé à des niveaux «très compétitifs (…), on retrouve les prix qu’on avait début décembre». La conjonction de ces appels d’offres et des bons prix français attisait donc la convoitise des opérateurs, d’autant que l’euro est tombé sous la barre des 1,13 dollars, favorisant la compétitivité des épis hexagonaux. Toutefois, «le marché s’interroge encore sur l’ampleur de la demande qui va rester sur la dernière partie» de la campagne de commercialisation de cette année, avant la récolte de l’été prochain, a ajouté la même source. A la veille du congrès des producteurs de blé, aujourd’hui et demain à Compiègne (Oise) en France, le président de l’Association générale des producteurs de blé et autres céréales (AGPB), Philippe Pinta, et son secrétaire général, Eric Thirouin, ont présenté à leur siège parisien le «projet stratégique» de la filière pour les prochaines années. Partant du constat d’un «fossé qui se crée entre les consommateurs et les producteurs», le syndicat des producteurs de blé lance mercredi, une campagne de communication destinée à valoriser leur savoir-faire auprès du grand public. Ils souhaitent également mettre au point un label HVE (certification environnementale) adapté aux céréaliers, afin de «faire progresser tous les producteurs», et proclament donc leur souhait de s’engager dans une montée en gamme des céréales françaises, se disant convaincus que les clients importateurs vont, à terme, rejoindre les clients français dans leur préoccupation environnementale. La tonne de blé regagnait 25 centimes d’euros sur l’échéance de mars à 202 euros, et de 25 centimes également sur celle de mai à 203,25 euros, pour un peu plus de 8.000 lots échangés. La tonne de maïs, elle, reculait un peu, cédant 50 centimes sur l’échéance de mars à 176,50 euros, et 25 centimes sur celle de juin à 179,25 euros, pour environ 350 lots échangés.
A. Mohamed


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