Toitures dégradées, fuite d’eau, insalubrité dans les écoles primaires.. Le cri de détresse des parents d’élèves



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Les retombées sur l’acte pédagogique sont énormes. Du manque de chauffage, à l’insalubrité des sanitaires, des repas froids au niveau des cantines au manque de transport scolaire, tout y est.

En dépit des moyens colossaux mis en place par la direction de l’Education nationale de la wilaya de Tizi-Ouzou pour assurer une meilleure scolarité aux élèves, plusieurs défaillances sont constatées sur le terrain. En effet, les associations des parents d’élèves tirent la sonnette d’alarme face à la précarité et devant les innombrables manques et problèmes de différentes natures dans lesquels pataugent leurs enfants au niveau de leurs établissements scolaires, notamment en ces périodes de grand froid. Ce qui, inévitablement, pénalise leur cursus scolaire et les empêchent de mener leur scolarité dans de bonnes conditions. Les retombées sur l’acte pédagogique sont énormes. Du manque de chauffage, à l’insalubrité des sanitaires, des repas froids au niveau des cantines au manque de transport scolaire, tout y est. A tout cela se greffe un autre phénomène qui guette de nombreux établissements scolaires à travers le territoire de la wilaya de Tizi Ouzou et qui n’est autre que le phénomène de l’insécurité.

Détresse au quotidien
Chaque jour d’école prend les allures d’un supplice pour certains élèves. C’est le le cas pour des élèves de l’école primaire des frères Krim implantée au niveau de la localité de Aït Yahia Moussa, relevant de la daïra de Draâ-El-Mizan (à 42 km au sud-ouest) de la wilaya de Tizi-Ouzou qui vivent la misère au quotidien. C’est pourquoi, aujourd’hui, un réel cri de détresse est lancé par certains membres de l’association des parents d’élèves qui ont tenu à dénoncer haut et fort les conditions précaires dans lesquelles leurs enfants suivent leurs cours. «A défaut de la disponibilité de chauffages dans les classes, nos enfants suivent leurs cours dans un froid glacial», regrette un membre de l’association des parents d’élèves. «Comment voulez-vous que les enfants aient la volonté de travailler dans ces conditions de précarité presque extrême ?», s’interroge-t-il. Pis encore, la cour de cette école primaire est totalement dégradée, notamment après les intempéries qu’a connues la région durant cette saison hivernale.
Le même membre de l’association des parents d’élèves regrette l’état dans lequel se trouve la toiture de cet établissement scolaire implanté dans cette localité qui enfanté l’un des grand pionniers de la guerre de Libération nationale, Krim Belkacem. «La toiture est totalement dégradée, ce qui provoque des fuites d’eau et qui s’accumulent pour constituer des lacs d’eau à l’intérieur des classes. C’est aberrant, mais c’est la réalité», nous dira la même source d’information qui a préféré s’exprimer sous le sceau de l’anonymat. D’après le même parent d’élève, ces situations incitent les populations rurales à quitter les villages et aller en milieu urbain pour permettre à leurs enfants de poursuivre leur cursus scolaire dans des conditions les plus appropriées pour un avenir meilleur dans leur vie. Cependant, même en milieu urbain, de nombreuses écoles des trois paliers connaissent des situations quasi-similaires.

Azeffoun, des élèves livrés à eux-mêmes
Le même constat est à déplorer au niveau de l’établissement du cycle primaire «Saâdou Ali» implanté dans la localité d’Azeffoun (à une soixantaine de kilomètres au nord-est du chef-lieu de Tizi-Ouzou) où les élèves sont livrés à eux-mêmes et les conditions d’enseignement laissent à désirer. Cette situation a été débattue à l’issue d’une réunion de travail organisée par l’association des parents d’élèves qui s’est tenue, le week-end dernier et au cours de laquelle les membres de ladite association ont remis en cause le fonctionnement administratif de cette école. Vu la capacité d’accueil de cet établissement estimée à 750 élèves, il est plus que nécessaire de mettre en place deux directions qui seront chargées de son fonctionnement. «Nous avons demandé à ce que la gestion de cet établissement soit menée par deux directions pour assurer une gestion efficiente pour y mettre fin aux lacunes existantes qui entravent nos enfants.
Parmi ces lacunes, on cite les fuites d’eau des toitures et l’insécurité à laquelle sont confrontés les chérubins». «Lors de cette réunion de travail, nous avons demandé d’établir une fiche technique pour la réalisation d’un mur d’isolement de cette école pour sécuriser nos enfants de tous les fléaux sociaux», dira, Rachid Boutoura, président de l’Association des parents d’élèves scolarisés au niveau de cet établissement. Le même interlocuteur lance son appel auprès des autorités locales concernées, en l’occurrence le directeur de l’Education (DE), Ahmed Lallaoui d’intervenir pour y mettre fin à cette précarité qui menace l’avenir des élèves scolarisés. «Nous appelons le DE à trouver des solutions pour y mettre fin à cette situation».
Z. C. Hamri


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