Le cri d'alarme des jeunes investisseurs



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35% de micro entreprises créées dans le cadre du dispositif d'aide à l'emploi (Ansej, Angem, Cnan) sont en difficulté, voire au bord de la faillite. C'est ce qu'a indiqué hier le président de l'Union nationale des jeunes investisseurs (UNJI), Riadh Tenka, qui a exposé les doléances de ces jeunes investisseurs.

A en croire l'intervenant au Forum d'El Moudjahid, les raisons sont multiples. La non-application, notamment par les collectivités locales, de la règle qui requiert la participation des micro-entreprises à hauteur de 20% de la demande publique, comme stipulé dans l'article 87 du code des marchés publics, en est une.

C'est dans ce sens qu'il plaide pour l'amendement de cet article, faisant de cette disposition une obligation, pas un choix comme c'est le cas aujourd'hui. L‘absence du foncier industriel qui, dit-il, est souvent accaparé par des « pseudos-investisseurs », la mauvaise distribution des locaux professionnels, dits du président de la République, destinés aux bénéficiaires de ces dispositifs ainsi que la mauvaise répartition des activités selon les besoins des collectivités locales, sont autant de causes derrière l'échec de ces entreprises. Tenka, qui dit que l'Union est une force de propositions, apporte des solutions pour garantir l'épanouissement de ces entreprises, dont le rôle est très important dans la création de richesses et d'emplois. Selon lui, les grandes entreprises doivent accorder aux petites entreprises une part du marché notamment pour ce qui est de la sous-traitance, comme cela se fait ailleurs dans le monde et à l'instar de la Tunisie.

Tenka appelle également à la création de zones d'activités destinées aux micro-entreprises. S'agissant de la durée de remboursement des crédits bancaires, qui est de 13 ans, l'invité du forum plaide pour la prolongation des délais jusqu'à 20 ans. Par ailleurs et en réaction à l'annonce récente du ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale, Mourad Zemali, concernant l'annulation des poursuites judiciaires contre les promoteurs ayant créé leurs entreprises dans le cadre des dispositifs d'aide à la création d'emploi et qui sont en situation d'échec, Tenka estime qu'il est nécessaire de codifier cette décision dans le cadre d'une convention tripartite. « Elle regroupera le ministère du Travail, celui des Finances et l'Association des banques et établissements financiers, dans le but de donner plus d'assurance aux jeunes entrepreneurs », a-t-il précisé, soulignant que ceux qui ont détourné le matériel assumeront leurs responsabilités.

Mettant l'accent sur la nécessité de promouvoir l'entrepreneuriat chez les jeunes en introduisant des modules d'enseignement à l'université, le président de l'UNJI a indiqué que plusieurs secteurs sont identifiés comme étant créateurs de richesses, à l'instar de l'industrie mécanique et de l'agriculture. La rencontre était aussi une occasion pour les représentants de wilayas de l'Union de faire part des difficultés auxquelles font face les jeunes investisseurs : on cite l'absence d'accompagnement de ces porteurs de projet, la non-coordination des administrations ainsi que la contrefaçon dans le matériel acquis.


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