Il a démissionné de l’APN et des organes du FLN / Sid Ahmed Ferroukhi prend ses distances



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Le député d’Alger et ancien ministre de l’Agriculture Sid Ahmed Ferroukhi, a pausé sa démission au bureau de l’APN et s’est également retiré du FLN, pour exprimer son adhésion à la dynamique populaire de changement radical.

« Je vous informe que je présente ma démission de l’Assemblée Populaire Nationale et mets fin à mon appartenance au parti FLN que j’ai rejoint lors des législatives de 2017, avec l’espoir de contribuer à un renouveau au cœur du monde politique », a-t-il fait savoir dans un post Facebook.

Le député et ex-ministre annonce son adhésion à la dynamique populaire. « Notre devoir est d’entendre, d’écouter et de nous imprégner d’une grande sagesse pour accompagner ce mouvement social important pour l’avenir de notre pays », a-t-il ajouté.

L’ancien ministre a évoqué un « grand décalage » entre les évolutions sociales et institutionnelles. « Ce moment exceptionnel est particulier, inédit, pour la société algérienne, de par son caractère  » transverse » sur les plans générationnel, idéologique, des catégories sociales et professionnelles et par sa dimension pacifique et civilisationnelle. En quelques heures, il a rendu visible et audible le grand décalage existant entre les évolutions sociétales et les institutions, les pratiques en matière de gouvernance. En quelques jours, la volonté de changement a fait place à la résignation, l’espérance d’une Algérie nouvelle au désespoir, l’expression sociale au silence assourdissant ».

« Alors qu’un vent de liberté souffle sur notre pays, la raison nous incite à retraduire cette exigence de « l’exemple » dans le contexte actuel. Je suis convaincu, comme beaucoup d’entre vous, que nous nous retrouvons dans un des moments les plus glorieux de l’histoire de notre nation et qu’il est nécessaire de faciliter et d’accompagner l’émergence des nouvelles générations , de nouvelles formes de gouvernance et de faire confiance à de nouvelles compétences , jeunes , crédibles , légitimes capables de concrétiser les espérances de notre société », conclut-il.


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