Les journalistes se mobilisent



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La corporation des journalistes et correspondants de la wilaya de Tizi-Ouzou a marché, hier, dans les rues de la ville des Genêts pour dire «Oui à une presse libre et libérée de toute censure, chantage et contraintes» et «non au système». Les journalistes et correspondants de presse, tous secteurs confondus, ont rejoint hier la mobilisation populaire pour joindre leurs voix à celle du peuple en mobilisation depuis le 22 février dernier.

Dans un premier temps, la corporation s’est regroupée, comme convenu, à la place de la liberté de la presse (mémoriel des journalistes assassinés» sise au chef-lieu de wilaya, où ils ont observé un sit-in, en plus des prises de paroles et une minute de silence à la mémoire des martyrs. Par la suite, une marche a été improvisée vers la place des victimes du printemps noir (rond-point).

Les marcheurs ont brandi des affiches et banderoles sur lesquelles on pouvait lire, entre autres: «Basta à la propagande et à la manipulation», «Pour le respect de la voix du peuple», «Oui pour un changement radical du système», «Halte à la confiscation de la liberté de la presse et de la voix du peuple», «Halte au détournement de la marche du peuple vers sa libération effective», «Halte à la propagande et la manipulation», «Halte au harcèlement des journalistes».

Une grande banderole sur laquelle on pouvait lire «Non au mandat de la honte, 20 ans Barakat» a été également arborée en plus de l’emblème national. Les journalistes ont scandé des slogans réclamant dignité pour la profession et le pays, hostiles au tenant du pouvoir et les pratiques antidémocratiques qui touchent à la liberté d’expression notamment. La corporation des journalistes de Tizi-Ouzou n’a pas manqué d’exprimer sa solidarité avec ses «confrères victimes de pratiques dictatoriales».

Soulignons que l’action des journalistes, entreprise suite à un appel lancé par le collectif des journalistes et correspondants locaux qui se sont réunis mercredi passé, a suscité la solidarité de plusieurs militants politiques, mouvement associatif et différentes catégories de la société qui ont tenu à marquer leur présence pour dire notamment que «la liberté d’expression est une affaire de tout le monde».

Pour rappel, la corporation des journalistes, depuis le début de la mobilisation populaire, subit des pressions de certains patrons de médias dans la diffusion de l’information et la manière de rapporter fidèlement les faits, particulièrement au sein des médias publiques.

K. H.


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