Alger « n’a pas sollicité l’aide de Moscou » en ce qui concerne la situation politique en Algérie, a affirmé jeudi la présidence de la Fédération de Russie, par la voix de son porte-parole, Dmitri Pescov, cité par l’agence d’information russe, Sputnik.
« Dans son message à Vladimir Poutine, le président algérien Abdelaziz Bouteflika n’a demandé aucune aide du Kremlin », a notamment indiqué M. Pescov, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse à Moscou, soulignant que la situation politique en Algérie doit être réglée « sans ingérence extérieure ».
« Personne n’a demandé d’aide à la Russie. Alger et Moscou souhaitent le maintien de bonnes relations dans leur coopération. Nous sommes convaincus que les Algériens doivent décider eux-mêmes de leur sort, sans ingérence de pays tiers et sur la base de leur propre législation et constitution », a ajouté M. Peskov, en réponse à une question de savoir « si le président algérien avait lancé un appel à l’aide dans sa lettre ».
La visite de M. Lamamra à Moscou est intervenue suite à l’annonce par le président Bouteflika, du report de la présidentielle du 18 avril 2019, sa décision de ne pas briguer un nouveau mandat et les manifestations qui sont organisées à travers le pays.
A l’occasion de sa visite à Moscou, M. Lamamra a affirmé que l’Algérie et la Russie « sont des pays amis qui ont les mêmes principes, dont le respect de la souveraineté nationale, de l’intégrité territoriale des pays et de la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays ».