L’ex-ministre Abdelaziz Rahabi raconte comment il a été limogé par Bouteflika



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Par Kamel M. – L’ancien ministre de la Communication est revenu sur l’épisode de son limogeage par le président Bouteflika. Abdelaziz Rahabi a d’abord rappelé, sur un plateau de la chaîne privée Djazaïria, qu’il a été désigné par le président Liamine Zeroual et qu’il était donc en poste lorsque Bouteflika a pris les commandes en 1999.

L’ancien ambassadeur d’Algérie à Madrid a révélé de nouveaux détails sur son échange avec le chef de l’Etat lors du Conseil des ministres qui avait mis fin à sa fonction au sein du gouvernement Hamdani. «Bouteflika s’est adressé à moi en me disant qu’il avait un plan pour la presse», a dit Abdelaziz Rahabi qui a répondu aux reproches de Bouteflika qui ne s’expliquait pas le fait que «nous (le pouvoir) donnions de la publicité à des médias qui nous insultent» en ces termes : «Les médias remplissent une mission publique et ne sont pas au service du gouvernement, ils sont donc éligibles aux aides de l’Etat». Cette réplique a valu à son auteur d’être remercié.

Abdelaziz Rahabi affirme avoir demandé au chef du gouvernement de l’époque, feu Smaïl Hamdani, «un homme intelligent et cultivé qui parlait cinq langues», dès l’avènement d’Abdelaziz Bouteflika, qu’il soit déchargé de sa mission, en précisant que de nombreuses offres lui avaient été faites après son limogeage – des postes d’ambassadeur, notamment – mais qu’il a refusé, préférant retourner à Madrid pour y enseigner.

L’ancien ministre a révélé, par ailleurs, qu’il avait appris par le biais d’un de ses proches que le chanteur Lounis Aït Menguellat était interdit à la télévision et qu’il avait alors dû intervenir pour lever cette interdiction dont il dit ne pas comprendre la raison. Abdelaziz Rahabi a ajouté qu’il avait décidé de son propre chef de participer aux festivités de Yennayer à Tizi Ouzou en tant que ministre, bien avant que Bouteflika décrète cette date officiellement comme Jour de l’An amazigh.

Enfin, Abdelaziz Rahabi a soutenu qu’il ne ferait partie d’aucune instance officielle, ni le gouvernement que Noureddine Bedoui peine à former ni la conférence nationale que Lakhdar Brahimi essaye de mettre sur pied mais dont l’idée même est rejetée par les millions de manifestants qui battent le pavé à travers le pays chaque vendredi.

K. B.


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