Retour à l'ordre constitutionnel



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Après cinq semaines de crise sans précédent dans l'histoire de l'Algérie post-indépendance, l'Armée nationale populaire a tranché en faveur du peuple qui a demandé à respecter la loi fondamentale.
La solution est dans l'application de l'article 102 de la Constitution, a annoncé le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah depuis Ouargla où il est en visite de travail. Le message est clair : il n'est plus question de compromettre l'avenir du pays pour des considérations politiques, pour le moins que l'on puisse dire, hasardeuses et dangereuses. La déclaration de Ahmed Gaid Salah est aussi une démarche sans équivoque pour recadrer la vie politique, et ce dans le respect de la Constitution par toutes les parties, d'autant plus que l'ANP a pour mission de garantir la sécurité et la stabilité du pays. Une Constitution qui est pourtant claire. Selon l'article 102, « Lorsque le président de la République, pour cause de maladie grave et durable, se trouve dans l'impossibilité totale d'exercer ses fonctions, le Conseil constitutionnel se réunit de plein droit, et après avoir vérifié la réalité de cet empêchement par tous moyens appropriés, propose, à l'unanimité, au Parlement de déclarer l'état d'empêchement. » « Le Parlement siégeant en chambres réunies déclare l'état d'empêchement du président de la République, à la majorité des deux tiers (2/3) de ses membres et charge de l'intérim du Chef de l'Etat, pour une période maximale de quarante-cinq (45) jours, le président du Conseil de la nation, qui exerce ses prérogatives dans le respect des dispositions de l'article 104 de la Constitution. »

Si l'appel de l'armée à l'application de cet article a provoqué comme un ouf de soulagement pour la population, qui n'a cessé de réclamer le respect de la loi fondamentale, il n'en demeure pas moins que des voix s'élèvent ici et là pour détourner l'opinion publique de cet acquis constitutionnel sous prétexte que la position de l'ANP ne répond pas à la demande relative au départ du système. Il faut rappeler dans ce sens que la première et principale revendication populaire lors de la manifestation historique du 22 février était le refus du cinquième mandat. Le changement profond du système reste cependant une question très sérieuse à débattre, mais dans un climat de confiance, que ne peut garantir que le respect des textes de la loi fondamentale. Une loi au-dessus de tout le monde, y compris de ceux qui veulent profiter d'une mobilisation populaire sans précédent pour entraîner le pays dans l'impasse par des revendications qui, pour le moins que l'on puisse dire, sont irréalisable, du moins de la manière dont elles sont conçues par certaines parties.


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