A l’initiative de l’Institut Français d’Alger.. La Grande Sophie en tournée en Algérie



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L’auteure, compositrice et interprète Sophie Huriaux, alias La Grande Sophie, sera en tournée dans les grandes villes du pays, et ce, dès la fin du mois courant.

C’est à l’invitation de l’Institut Français d’Alger que l’un des grands noms de la scène musicale française se produira pour la première fois en Algérie. Double récipiendaire des Victoires de la Musique (2005 et 2013) et quatre fois disque d’Or, la Grande Sophie, interprète de musique pop, rock, chansons françaises et folk sera en tournée à Alger, Annaba, Oran et Constantine au grand bonheur des mélomanes algériens, fans de cette grande artiste.
Un parcours remarquable
Sophie Huriaux dite La Grande Sophie est auteur-compositrice-interprète française. La belle a démarré au milieu des années 1990 dans le milieu alternatif parisien et a d’abord été attirée par les arts plastiques, et en particulier par la sculpture. Grande mélomane, Sophie ne s’est toutefois jamais éloignée de sa grande passion, à savoir la musique, qu’elle a jouée (accompagnée de sa guitare) en reprenant des morceaux connus sur les terrasses des restaurants marseillais. Après deux années de cours aux Beaux-arts, elle choisit d’arrêter ses études pour ne se consacrer qu’à la musique. Lorsqu’elle rejoint la capitale française en 1990, Sophie Huriaux s’illustre dans le milieu associatif et se produit dans de nombreux bars et petites salles à Paris (Wait & see, L’archipel…) et c’est à cette période qu’elle adopte comme nom de scène la Grande Sophie. En 1993, en collaboration avec d’autres jeunes artistes, elle participe à l’écriture et à l’interprétation d’une comédie musicale intitulée «La Marée d’Inox». De scène en scène, La Grande Sophie peaufine son style et crée la «kitchen miousic», qu’elle définira comme «un mouvement du milieu des années 1990 qui considère l’activité musicale comme peu différente de toute autre tâche quotidienne». Cette manière d’appréhender l’écriture musicale et la scène, populaire et au plus près de la vie, est une des particularités de l’artiste. Cette auto-définition avait aussi pour but d’exprimer le désir de l’artiste de ne pas se voir attribuer l’étiquette d’un genre musical spécifique. Ses influences s’étendent de Jacques Dutronc à Chrissie Hynde des Pretenders en passant par PJ Harvey et Joe Hisaishi. Un premier album sorti en 1997, Sophie poursuit sa lancée (2001 second album intitulé «Le Porte-bonheur», écoulé à plus de 50 000 exemplaires ; en 2004, un troisième album vendu à plus de 130 000 exemplaires lui vaut sa première Victoire de la musique et son premier concert à la mythique salle de L’Olympia), peut-on lire entre autres dans la biographie de l’artiste.
La transition
À ce stade de son parcours, la chanteuse marque une pause et se remet en question. Elle veut revenir à l’essentiel, épurer son style et ses arrangements qu’elle juge alourdis par des «couches et des couches de guitare», et aussi se donner du temps pour se définir de nouvelles voies… En 2008, elle enregistre six titres, dans lesquels figurent des versions acoustiques de quatre de ses chansons et deux inédits dont (Un jour de fête et Avec un Grand F.). Des titres qui surprennent par leur fraîcheur et leur dépouillement, mais surtout affirment l’intention de l’artiste. Après un autre album en 2009, les récompenses s’accumulent et ses chansons sont considérées parmi les meilleures de l’année… En outre, et pour son public algérien, la chanteuse sera sur scène pour la première fois à l’Institut français d’Alger le 28 avril prochain à 19h30. Pour y assister, les places sont à réserver avant le 27 avril, à l’adresse :
nouvellescenefrancaiselagrandesophie2019.alger@if-algerie.com. Notons par ailleurs que seules les dates de Annaba et Oran sont connues (à retrouver sur le site de l’IFA).
Un programme intéressant
Par ailleurs, l’Institut français d’Alger organise le 14 avril à 18h00 la projection de la comédie «Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu?» produit par Philippe de Chauveron (France, fiction, 97 minutes, 2014). Un long métrage qui a eu beaucoup de succès grâce notamment aux péripéties des protagonistes de Claude et Marie Verneuil, un couple issu de la grande bourgeoisie catholique provinciale. Ces derniers, des parents plutôt «vieille France», font preuve d’ouverture d’esprit quand leur première fille épousa un musulman, leur seconde un juif et leur troisième un Chinois. Leurs espoirs de voir enfin l’une d’elles se marier à l’église se cristallisent donc sur la cadette, qui, alléluia, vient de rencontrer un bon catholique…. Notons que l’entrée est libre. (Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu 2 est sorti en novembre 2018 dans les salles en France).
Sara B.


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