Craintes en Libye et crise au Venezuela.. Le pétrole dépasse les 70 dollars



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Après un léger recule enregistré jeudi dernier, les prix du pétrole ont connu un rebond significatif dans la journée du vendredi. Le baril de Brent, référence pour le pétrole algérien, a terminé la semaine à 70,39 dollars, son plus haut niveau depuis novembre dernier. Une bonne nouvelle qui ne manquera pas de rassurer l’économie algérienne qui s’expose, d’après un grand nombre d’économistes, a un ralentissement dangereux, suite à l’instabilité politique que connaît le pays depuis le 22 février dernier. Cette évolution positive dans les prix du pétrole permet un tant soit peu, d’amortir les effets négatifs de ce ralentissement. Ce rebond dans prix est motivé notamment, par les craintes soulevées sur le marché international, par les développements de l’actualité sécuritaire en Libye, ce week-end.
Les forces alliées au gouvernement en Libye ont repoussé vendredi, des combattants rivaux engagés dans une offensive pour prendre la capitale, des affrontements susceptibles de replonger le pays dans un nouveau conflit. «Les risques de guerre civile font anticiper un recul des exportations de brut», a souligné Gene McGillian à l’AFP. Cela est également dû à l’instabilité politique qui perdure au Vénézuela. «La stabilité politique du Vénézuela continue de se détériorer, avec des pannes d’électricité récurrentes qui handicapent la production de pétrole», ont commenté des analystes, repris par l’APS. Selon eux, si le président Nicolas Maduro parvient à rester à la tête du pays, les exportations du pays vont continuer à diminuer sur les 18 prochains mois. Dans ce contexte, «il est possible que l’OPEP retouche à la marge ses objectifs de production», ont estimé des spécialistes, qui jugent que l’accord sera reconduit jusqu’à la fin de l’année, lors de la prochaine réunion plénière fin juin, à Vienne.
Le marché anticipe également un prolongement de la politique de réduction de l’offre par l’Opep. «L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et son partenaire russe se sont de nouveau engagés à réduire leur production durant le premier semestre 2019, dans un accord dont certains anticipent le prolongement jusqu’à la fin de l’année», souligne l’agence AFP. Des spécialistes affirment également que les avancées sur le front commercial entre Pékin et Washington permettent de moins craindre un ralentissement de la croissance mondiale, et donc de la demande en pétrole brut de la part de la Chine. La production américaine a battu un nouveau record cette semaine, l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) ayant affirmé dans un rapport hebdomadaire, que les États-Unis avaient produit 12,2 millions de barils par jour en moyenne, lors de la semaine achevée le 29 mars.
R.E / agences


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