Ali Haddad

« Je réserve mes déclarations à la justice... »



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Le patron du groupe ETRHB, Ali Haddad, veut réserver ses premières déclarations à la justice algérienne, selon son avocat Khaled Bourayou,qui a rendu public ce dimanche un communiqué de son client incarcéré à la prison d'El Harrach.
L'avocat désigné d'Ali Haddad, Me Khaled Bourayou, est sorti de sa réserve pour éclairer l'opinion sur de prétendues déclarations de son client via une mise au point adressée à la presse nationale : « Certains médias ont imputé à mon client […] certains propos qu'il aurait tenus aussi bien lors de la procédure préliminaire qu'à l'issue de son inculpation par le juge d'instruction », indique l'avocat d'Ali Haddad. Il aurait déclaré devant les gendarmes : « Je n'irai pas seul, je les traînerai tous avec moi. »
Ali Haddad, dont les déclarations ont été rapportées par son avocat, affirme « qu'il n'a nullement tenu ces propos d'autant plus que la procédure préliminaire est confiée à la police judiciaire de la Sûreté nationale ». Mon mandant s'insurge contre ces allégations tendancieuses entretenues à dessein afin de le salir, voire l'accabler ostentatoirement devant l'opinion publique », écrit Me Bourayou. Ali Haddad estime « qu'il n'aura à rendre compte qu'à la justice de son pays, dans le cadre d'une enquête objective lui assurant ses droits fondamentaux et tout particulièrement dans le respect de la présomption d'innocence ». Le patron du groupe ETRHB compte vendre ses actions (17%) détenues dans la société Fertial (production d'engrais et de fertilisants agricoles) selon un communiqué rendu public par Asmidal, actionnaire majoritaire de cette entreprise.
Le groupe ETRHB (actionnaire à hauteur de 17%) a exprimé son souhait de se désengager, au profit d'Asmidal, de ses parts dans Fertial, permettant ainsi à Asmidal de devenir l'actionnaire unique dans Fertial, détaille le communiqué. Après Ali Haddad, un deuxième homme d'affaires proche du sérail a été également arrêté. Il s'agit d'Ould Yousef Mohamed, arrêté il y a quelques jours à Ain Temouchent par les éléments de Sûreté nationale de Beni Saf. Son nom figure sur la liste des 12 hommes d'affaires concernés par l'interdiction de sortie du territoire (ISTN) émise par la justice algérienne. Pour rappel, l'ex-président du FCE a été appréhendé à Oum Tboul, en possession de deux passeports ainsi que de la somme de 5 000 euros alors que la législation en matière de change stipule qu'au-delà de 1 000 euros, le voyageur est tenu de faire une déclaration à l'entrée et à la sortie des frontières du pays. En plus de l'infraction à la législation des changes, le prévenu a présenté des documents de passage non conformes à la législation.
Dans la foulée de son arrestation, des enquêtes préliminaires sont enclenchées par la justice algérienne pour des faits de corruption et de transfert illicite de capitaux vers l'étranger, a annoncé dans un communiqué le Parquet général près la Cour d'Alger qui confirme, en outre, l'interdiction « conservatoire » de sortie du territoire national de certaines personnes : « Conformément à l'article 11 alinéa 3 du code de procédure pénale, le Parquet général près la Cour d'Alger porte à la connaissance de l'opinion publique que des enquêtes préliminaires sont mises en œuvre pour des faits de corruption et de transfert illicite de capitaux vers l'étranger », précise la même source. Dans ce cadre et « pour les nécessités des enquêtes, le procureur de la République près le tribunal de Sidi M'Hamed a procédé à l'application des dispositions de l'article 36 bis 1 du code de procédure pénale et a pris des mesures conservatoires en ordonnant l'interdiction de sortie du territoire national à l'encontre de certaines personnes », ajoute le communiqué sans donner plus de détails. La justice algérienne a émis douze (12) interdictions de sortie du territoire national (ISTN) à l'encontre de puissants hommes d'affaires. Aux frères Haddad, Ali et Rebouh, et aux trois frères Kouninef, Reda, Noah et Karim, les plus connus, il faut ajouter Mohamed Bairi, le patron de la concession automobile Iveco, Mahieddine Tahkout, son fils Bilel et son frère, Ould Youcef Mohamed et Boudia Brahim.
Des personnalités commencent à prendre la poudre d'escampette. L'ex-ministre de l'Energie Chakib Khelil s'est envolé samedi dernier pour Paris. De même que Hamid Melzi, patron des résidences d'Etat (SIH) s'est rendu à l'étranger. Le fils aîné de Haddad s'est également envolé pour la capitale française.


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