Vacance du pouvoir

Solution constitutionnelle ou politique ?



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La convocation d'un congrès du Parlement, mardi, afin de combler la vacance de la présidence de la République est diversement appréciée. Ceux qui sont contre, à l'instar du RCD et du FFS notamment, en appellent à une Constituante, tout en soulignant que le rôle de l'armée est d'être dans les casernes.
« La convocation pour le mardi 9 avril des deux chambres du Parlement est illégitime et impopulaire. Nous dénonçons un pouvoir autiste qui n'entend pas la voix du peuple, dans une vaine tentative de reconduire les responsables du régime, afin de le pérenniser, de le renforcer et de le consolider », souligne le Front des forces socialistes dans un communiqué rendu public. Le plus vieux parti de l'opposition, miné actuellement par une contestation interne, a été désavoué hier par une partie de ses députés, ces derniers considérant la direction du parti comme « illégitime ». De son côté Saïd Sadi, fondateur du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) s'interroge : « Quel rôle pour l'armée nationale dans ce contexte de transition ? Alors que les appels à une transition sans les figures du régime, notamment les 3B, se multiplient, des interrogations ont surgi sur le rôle de l'institution militaire dans cette période. »
S'opposant de toute évidence à la présidence intérimaire par le président du Sénat, Said Sadi préconise que l'armée reste éloignée des enjeux politiques. « Le seul fait qu'elle soit impliquée dans le processus transitionnel est en soi problématique pour elle-même et pour l'avènement de l'État civil », écrit-il.
« L'élection d'une assemblée constituante ou l'organisation d'un référendum devant valider la nouvelle Constitution doit impérativement précéder la présidentielle », ajoute le fondateur du RCD. Du côté du courant de « l'opposition nationaliste », les propositions de l'ANP restent acceptables « mais discutables ». Ali Benflis, ancien Premier ministre et président de « Tala'ie El Hourriett », indique que l'on ne doit pas sortir complètement de la Constitution ». « Ni qu'on l'applique totalement ». Benflis, qui avait déposé sa candidature pour l'élection du 18 avril, appelle ainsi à couper la poire en deux. « Je veux trouver une solution acceptée par le peuple et qui ne détruise pas l'État. Je fais le distingo entre l'État national qu'il faut préserver et un pouvoir qu'il faut faire partir », a précisé Benflis, expliquant qu'il y a urgence à « combler la vacance de la présidence » qui dure, selon lui, « pas seulement depuis la démission du Président », mais « depuis au moins cinq ans », soit depuis l'élection présidentielle de 2014. Djamel Benabdeslam, président du Front de l'Algérie nouvelle (FAN), considère le chef d'état-major comme « l'homme de la situation ». « Je tiens à saluer le général Gaïd Salah pour les courageuses mesures qu'il a prises. Et cela a sauvé le pays. L'Etat profond ne doit pas disparaître. Oui pour le changement, mais dans la continuité de nos valeurs novembristes », a déclaré au Jeune Indépendant ce chef de parti qui dit se situer dans le camp nationaliste, novembriste et badisien. Vendredi dernier, lors de la 7e marche, les « pancartes » des manifestants suggéraient de ne pas se limiter à l'article 102, mais d'écouter le peuple qui reste la source de la souveraineté, à savoir l'article 7 de la Constitution.


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