Gaid Salah accuse la France d'ingérence « flagrante »



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Le général de corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire (ANP) n'a pas épargné Paris, ce mrecredi à Oran où il était en visite d'inspection, accusant la France, sans la nommer, de s'ingérer dans les affaires internes de l'Algérie. « Avec le début de cette nouvelle phase et la poursuite des marches, nous avons déploré l'apparition de tentatives de la part de certaines parties étrangères, partant de leurs antécédents historiques avec notre pays, poussant certains individus au-devant de la scène actuelle en les imposant comme représentant, du peuple en vue de conduire la phase de transition, afin de mettre à exécution leurs desseins visant à déstabiliser le pays et semer la discorde entre les enfants du peuple », souligne le patron de l'armée. Et d'ajouter, toujours pointant du doigt la France, de canaliser des « slogans irréalisables » visant, dit-il, à mener le pays vers un vide constitutionnel et détruire les institutions de l'Etat. « Voire provoquer une déclaration de l'état d'exception », a-t-il enchaîné. Gaïd Salah a affirmé que l'armée protègera « cet immense élan populaire » contre « l'exploitation par ceux qui la guettent de l'intérieur et l'extérieur ». Dénonçant la présence d'ONG étrangères, le chef d'état-major a signalé que celles-ci ont été prises en « flagrant délit » dont la mission, révèle-t-il, consiste à infiltrer les manifestations pacifiques et les orienter, « avec la complicité et en coordination avec leurs agents de l'intérieur ». Bien renseigné, le chef d'état-major évoquait certainement ces ONG « féministes » venues de Tunisie afin de soutenir leurs homologues algériennes, et dont les slogans étaient foncièrement contre les valeurs nationales. En effet, on ne cessait pas de décrier les textes coraniques, allant jusqu'à accuser l'Islam d'être une religion « rétrograde », pour ce qui est notamment de l'héritage. Les propos de Gaïd Salah tenus à Oran sont partagés par une grande part des Algériens, qui se sont exprimés sur la Toile. On peut lire ainsi sur un mur facebook d'un « pro-Gaïd » les propos suivants : « Abstraction faite de Fakhamatouhou le peuple, les partis politiques, "laics" et "islamistes" confondus n'avaient rien dit lorsque Tliba et ses pairs de l'APN nous ont imposé en 2016 la troisième Constitution de Boutef. Aujourd'hui on la décrie. Que cherche-t-on sinon le chaos au pays du 1e novembre 1954. L'option de l'état-major est la solution la moins mauvaise. On avait le choix entre la Constitution et une courte période de 90 jours pour que l'Etat profond ne nous glisse pas des mains, ou une transition politique de 6 à 24 mois sous la surveillance de près par l'OTAN. Le choix était simple. Chwiyya 3kal ya djma3a... ». Par ailleurs, le chef d'état-major estime que la période de transition destinée à la préparation des élections présidentielles « se fera avec l'accompagnement de l'Armée nationale populaire, qui veillera, selon lui, au suivi de cette phase, au regard de la confiance réciproque entre le peuple et son armée, dans un climat de sérénité et dans le strict respect des règles de transparence.


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