Après le refus de l'élection présidentielle

Effervescence politique



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Les dernières revendications du mouvement populaire, notamment le départ immédiat des trois « B » font réagir la classe politique, qui tente de faire émerger une sortie de crise.
C'est en fait Abdelouahab Benzaïm, une des nouvelles figures émergentes du FLN, qui a adressé samedi une lettre au président du Conseil constitutionnel, Tayeb Belaiz, pour lui demander de présenter sa démission et permettre ainsi l'ouverture de nouvelles perspectives en vue de dépasser l'impasse politique actuelle.
« Vous assumez une responsabilité politique et constitutionnelle dans un moment où l'Algérie traverse une grande crise politique. Le destin veut que vous soyez la clé qui permettra au peuple de retrouver sa sérénité », écrit le sénateur du FLN.
« Vous avez un rendez-vous avec l'histoire, si vous répondez à la demande de millions de personnes en présentant votre démission afin que l'État continue à vivre et que le peuple continue à construire son État comme il le veut », souligne-t-il.
Réfutant la prestation de serment de Bélaiz au moment de sa nomination par Bouteflika, Benzaim lui reproche son allégeance à l'ex-chef de l'Etat. Et de lui écrire à ce propos : « Je vous le dis en toute sincérité et affection, vous vous êtes trompé dans le serment constitutionnel prêté devant le Président sortant. Le serment doit être pour Dieu, le peuple et la patrie et non pour le Président ».
Benzaïm considère que la démission du Tayeb Belaiz permettra au peuple et au chef de l'État par intérim de nommer une personnalité neutre qui pourrait diriger l'État par la suite. « Le but est de rendre la parole au peuple », conclut le sénateur du FLN
Par ailleurs, les dissidents du RND estiment que « l'entêtement provocateur » d'Ahmed Ouyahia à se maintenir au poste de secrétaire général, est le fait qu'il ignore son impopularité, compromet tant ainsi les espoirs des militants et militantes honorables qui aspirent à contribuer positivement à l'avenir du pays.
A ce titre, ces dissidents, regroupés au sein de l'Instance nationale de préparation du congrès extraordinaire rassembleur, appellent la classe politique à « boycotter » Ahmed Ouyahia. « Nous demandons à la classe politique de refuser de traiter avec Ahmed Ouyahia en tant que secrétaire général du RND, en réponse aux demandes de la population, et de rejeter toutes ses initiatives dans le fond et dans la forme », écrivent-ils dans un communiqué rendu public hier. Et de tirer à boulets rouges sur le patron de leur parti : « Nous exprimons notre profonde inquiétude quant à la situation actuelle du parti sur les plans politique et populaire en raison du comportement irresponsable d'Ahmed Ouyahia, un secrétaire général à la légitimité contestée. »
Tout en exprimant son soutien aux revendications du peuple, ce groupe n'hésite pas à accuser Ahmed Ouyahia « d'avoir instauré la politique de l'exclusion et de la marginalisation des compétences en introduisant l'argent sale à tous les niveaux des structures du parti, et en donnant la priorité à des intrus qui ne croient pas aux principes du militantisme et qui ne servent que leurs intérêts personnels ».
De son côté, le Mouvement Ennahda a plaidé pour le choix d'une personnalité nationale en vue de gérer la période à venir et mener un dialogue avec les représentants du Hirak populaire, les partis politiques et la société civile afin d'arrêter le calendrier de cette période.
Le Mouvement Ennahda propose « des consultations avec des symboles du Hirak populaire, les partis politiques, les syndicats et les personnalités nationales pour le choix d'une personnalité nationale, proposée par le Haut conseil de sécurité, qui aura pour charge la gestion de la prochaine période après la démission de l'actuel chef de l'Etat ».
Depuis Tlemcen, le président du parti « AHD 54 », Ali Fawzi Rebaine, a plaidé pour le report de l'élections présidentielle prévue le 4 juillet prochain, proposant son organisation avant la fin de l'année en cours. Estimant nécessaire de commencer d'abord par la révision de la Constitution, puis du code électoral avant d'aller vers la présidentielle.
Pour sa part, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, a appelé à un dialogue inclusif en vue d'élaborer une nouvelle feuille de route pour la prochaine étape, garantissant la réussite du processus électoral.
Intervenant lors de la réunion du bureau national du parti, Ghouini, a plaidé pour un dialogue "associant les représentants du Hirak populaire pour asseoir une plateforme consensuelle réunissant, à la fois, les exigences de la Constitution et les convergences politiques, et mettre au point des solutions politiques dans le cadre de la Constitution, partant, élaborer une nouvelle feuille de route pour la prochaine étape, garantissant la réussite du processus électoral.
Pour ce faire, El Islah propose "l'élargissement des concertations", auxquelles a appelé le chef de l'Etat Abdelkader Bensalah, à d'autres dossiers inhérents à la garantie de la transparence et de la régularité de la prochaine présidentielle.


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