Bensalaha

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Alors que la protestation se poursuit, le chef de l'Etat, Abdelkader Bensalah, a adressé des invitations à une centaine de personnalités du monde politique, associatif, universitaire et médiatique, entre autres.
La rencontre prévue lundi 22 avril au Palais des nations devra accueillir des chefs de partis politiques tels le FLN, le RND, le MPA ou encore TAJ.
Ces formations composaient l'Alliance présidentielle qui appelait, avant le 22 février, à un 5e mandat pour l'ex-président Bouteflika. Fortement contesté par le peuple, ce « quatuor » voulait imposer vaille que vaille un candidat impotent, incapable de prononcer un mot suite à un accident cérébral survenu en 2013. Les observateurs qui s'attendent à ce que ces partis aillent à la rencontre de Club des Pins estiment que la Présidence « a mal fait » d'inviter des partis politiques qui ont nargué le peuple depuis « la disparition du président » il y a plus de six ans. « Ce sont ces partis, sous la bienveillante direction du frère cadet de l'ex-président, qui dirigeaient le pays. Ils ne cessaient de dire que Bouteflika avait une santé d'acier alors le chef de l'Etat passait le plus clair de son temps dans sa résidence médicalisée de Zéralda », souligne une source universitaire. Et d'ajouter : « Il est fortement conseillé aux initiateurs de cette rencontre de ne pas inviter ces partis politiques. Le peuple les qualifie depuis le 22 février de « Issaba » (bande organisée) qui a appauvri le pays et mis la souveraineté de la nation en péril ». Hormis des partis politiques qui ont déclaré leur refus de participer à la rencontre, tels le MSP d'Abderezzak Makri, le FNA de Moussa Touati ou encore le FFS, des formations politiques ou « petites cylindrées » selon le Tout-Alger politique, devront se rendre à Club des Pins. Les observateurs n'écartent pas la présence d'Ali Benflis, chef de Tala'ie el Hourriyyet, une personnalité comptée parmi les principaux animateurs du courant « nationaliste et novembriste » et qui a eu à occuper le poste de chef de gouvernement durant le premier mandat de Bouteflika. L'on s'attend aussi à la présence du chef du parti Al Moustaqbal, Abdelaziz Bélaïd, inconnu il y a quelques années mais qui a pris une longueur d'avance lors des dernières législatives. Il y aura en outre des juristes et des constitutionnalistes, « pour probablement apporter leur expertise sur la possibilité d'apporter des alternatives, tout en restant légalistes », selon les analystes. Bensalah, contesté par la protestation, réussira-t-il à mener cette rencontre vers une feuille de route devant aboutir à une issue de la crise ? Les observateurs soulignent que pour l'instant l'on est face à un « wait and see », en ce sens que les oreilles sont plutôt braquées du côté de l'état-major de l'armée.

Djamel Zerrouk


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