Chaâb Ersas (Constantine)

Une chaussée dans un état déplorable



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les habitants du quartier de Chaâb Ersas, situé à quelques kilomètres de Constantine, sur le CW 175 menant vers El Khroub, sont à bout de patience. Il suffit de s’y hasarder pour s’en rendre compte.

La route principale traversant le quartier est truffée de nids-de-poule et d’énormes crevasses qui y rendent très difficile la circulation et constitue un itinéraire chaotique pour les automobilistes nombreux à l’emprunter chaque jour. Une chaussée dont l’état s’est détérioré davantage, selon les habitants, après des travaux de réhabilitation du réseau d’assainissement réalisés dans le quartier il y a près d’une année. «Des travaux achevés depuis quelques semaines et qui devaient être suivis de la réfection de la chaussée, mais rien n’a été fait, en dépit des promesses des autorités locales de procéder à la pose du bitume dans les plus brefs délais», déplorent ces mêmes habitants.

Et même si la récente réalisation d’une passerelle à la faveur des travaux de calibrage de l’oued Boumerzoug a contribué tout de même à désenclaver un tant soit peu Chaâb Ersas en permettant à ses enfants inscrits au CEM de Boumerzoug d’accéder plus facilement à leur établissement (les deux quartiers n’étant séparés que par cet oued), beaucoup reste à faire dans le quartier, notamment en matière d’amélioration urbaine, jugent des habitants que nous avons rencontrés. Ces derniers s’indignent parce que rien, ou très peu de choses, ont été réalisés pour leur quartier, malgré leurs nombreuses démarches auprès des services de la commune. Ils dénoncent également l’appropriation illégale des trottoirs par les commerçants faisant pour la plupart dans le lavage graissage des véhicules.

Plus d’une dizaine de stations lavage sont en effet concentrées sur les lieux. Une activité qui génère beaucoup de désagréments aux riverains. «Nous sommes obligés de supporter à longueur de journée le bruit assourdissant des compresseurs et autres karchers utilisés par ces laveurs de voitures qui ne respectent rien. Ils restent ouverts jusque tard dans la nuit et travaillent même le vendredi. Une situation que nous avons signalée à plusieurs reprises aux autorités concernées, notamment à la police, mais rien n’a été fait pour y mettre un terme», déclare l’un d’eux.


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