Les procédures judiciaires à l’encontre de Rahrari Boualem annulées



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Rahrari Boualem, étudiant en mastère 2 d’agronomie à l’université de Mostaganem, qui devait passer hier devant le procureur de la République pour répondre des griefs retenus contre lui (port d’armes blanches) a vu, à la dernière minute, les procédures judiciaires à son encontre annulées.

A vrai dire, le seul tort qu’on reproche à cet étudiant, qui a pris fait et cause pour le soulèvement populaire et qui était en tête des cortèges des manifestations estudiantines dans la wilaya de Mostaganem, est d’avoir mis, dans son sac à dos, un couteau suisse et un greffoir. Pourtant, il ne pouvait nullement s’agir d’armes blanches, étant donné que ces deux outils, indispensables dans ses études, servent «à réaliser le diagnostic morphopédologique des sols et le prélèvement d’échantillons dans le cadre de son travail de mémoire de fin de cycle mastère».

C’est ce qu’a expliqué son professeur Saci Belgat sur sa page Facebook, en prenant sa défense. «Le travail de mon étudiant porte sur l’étude du  diagnostic  morphopédologique et de cartographie des sols. Le greffoir appartient à l’université et le couteau suisse, nous l’avons acheté pour les besoins de l’étude», dira-t-il, avant d’inviter tout un chacun à venir en grand nombre, hier, exprimer sa solidarité avec l’étudiant devant le tribunal de Mostaganem. «Le travail universitaire est sacré et doit être protégé et défendu contre les manifestations répressives», explique-t-il.

Pour rappel, cet étudiant a été interpellé sans ménagement, jeudi dernier, par des policiers alors qu’il se trouvait avec un ami à l’arrêt de bus de la commune de Aïn El Sefra, avant de lui signifier qu’il devra passer, dimanche prochain (hier), devant le procureur pour «port d’armes blanches».

La mobilisation s’est aussitôt organisée, et Rahrari Boualem a reçu des messages de soutien de l’Algérie entière. Beaucoup, d’ailleurs, ont fait hier le déplacement jusqu’à Mostaganem, notamment d’Oran et de Mascara, pour l’assister et lui apporter un peu de réconfort. En apprenant, hier matin, que les procédures judiciaires à son endroit sont annulées, Boualem Rahrari, tout en saluant la solidarité de ses compatriotes, a eu un mot pour Hadj Ghermoul, ce militant des droits de l’homme de Mascara en prison depuis le mois de février dernier pour avoir été l’un des premiers à s’être opposé au 5e mandat de Bouteflika. «J’espère le voir libre au plus vite !» dira Rahrari Boualem.


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