Sonatrach

Un mauvais « Raïs » aux commandes du bateau raffinage et pétrochimie



...

Il a 67 ans et agit en tant que baron acariâtre à la Sonatrach, souvent de manière insolente envers ses subalternes dont des cadres hautement plus compétents que lui, selon des témoignages recueillis auprès de ses collègues.
Il s'agit de Abdelhamid Raïs-Ali, vice-président chargé du raffinage et de la pétrochimie au sein du groupe pétrolier, celui qui a donné son quitus au PDG Abdelmoumen Ould Kaddour pour l'achat de la raffinerie Augusta en Italie, une transaction qui s'est avérée un échec monumental et un cauchemar pour Sonatrach. Pourtant beaucoup de cadres ont désapprouvé cette transaction surprise dont Mohamed Salih Bouaziz, Directeur général de la raffinerie de Sidi Rcine aujourd'hui sanctionné par Raïs-Ali. Un « raïs » qui est en train de faire couler le bateau du raffinage par des méthodes anti-professionnelles basées sur le copinage, la loyauté à l'image de la nomination du successeur de Bouaziz. Au crépuscule de sa carrière il accumule les flops. Après, c'est la raffinerie de Sidi Rcine qui prend l'allure d'une vieille Cathédrale. Plus de trois mois après son inauguration, elle n'a pas raffiné la moindre goutte. Qualifié de « M. Google » par les cadres et ingénieurs de la raffinerie d'Arzew, car il affirme tout connaître tout en rabaissant ses subalternes. « Il détient la science infuse. Il peut parler de tous les sujets, de la psychanalyse nautique à la tactique du jeu au Badminton », dira un ingénieur en informatique qui a souvent eu à écouter les brimades injustifiées de ce haut responsable. Pour assoir son autorité, il s'entoure de gens qui cadrent avec sa mentalité dont Said Chetioui qui le nomme en remplacement de Bouaziz. Beaucoup de ceux qui font partie de sa « clique » se verront gratifier de promotions à l'image de Amara Miloud qui passe au statut de directeur de la division « méthodes et opérations ».
Les deux responsables sont inséparables et résident dans des suites à l'hôtel El Hani (Mohammedia-Alger). Cela sans compter son neveu Guelil Fethi ou Barka Mohamed, tous deux promus à la tête de directions. En même temps, il confirme Salah Chouchaoui à la tête de la raffinerie d'Arzew, qui officiait pendant deux ans en tant qu'intérimaire juste « pour empêcher Bouaziz de revenir à son ancien poste ». Or, nombreux au sein de la raffinerie d'Arzew sont ceux qui soutiennent que Chouchaoui ne brille pas par sa compétence.
S.O.B


Lire la suite sur Le jeune indépendant.

Publier des annonces gratuites

Petites annonces Babalweb Annonces

Publier une annonce gratuite

Autres sites

Sciencedz.net : le site des sciences
Le site des sciences en Algérie


Vous cherchez un emploi? Essayer la recherche d'emploi en Algérie
Babalweb Annonces Babalweb Annonces
Petites annonces gratuites