Le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida a rejeté aujourd’hui la demande de remise en liberté d’Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Saïd Bouteflika poursuivis dans l’affaire d’«atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat». Ces trois prévenus ont été placés, le 5 mai dernier, sous mandat de dépôt par le juge d’instruction.
«Pour les besoins de l’enquête, le procureur militaire de la République près le Tribunal militaire de Blida a chargé un juge d’instruction militaire d’entamer la procédure d’instruction et, après mise en inculpation, ce dernier a rendu des mandats de placement en détention provisoire à l’encontre des trois prévenus», avait affirmé le parquet du Tribunal militaire de Blida dans un communiqué.
«Conformément aux dispositions de l’article 11, alinéa 3 du code de procédure pénale, et dans le cadre du strict respect de ses dispositions, le procureur général militaire près la cour d’appel militaire de Blida porte à la connaissance de l’opinion publique qu’une poursuite judiciaire a été ouverte ce jour, 5 mai 2019, à l’encontre des nommés Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Saïd Bouteflika ainsi qu’à l’encontre de toute personne dont l’implication est établie par l’enquête, pour les chefs d’inculpation d’atteinte à l’autorité de l’Armée et complot contre l’autorité de l’Etat», avait-on ajouté dans le même communiqué, précisant que «ces chefs d’inculpation sont prévus dans les articles 284 du code de justice militaire et 77 et 78 du code pénal».
M. S.