Babylone à la salle Afrique 

une  soirée, une « Zina »



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Le groupe Babylone,  célèbre par son tube Zina, s’est produit lundi soir à la salle Afrique, au  centre d’Alger.  Une soirée organisée par l’Office national de la culture et de l’information et  avec la contribution agissante de la commune de Sidi  M’hamed.

Egal à lui-même, le groupe  Babylone, à l’aise scéniquement parlant s’est produit dans  une ambiance familiale avec une forte présence de…femmes.  Et oui, « Amine Baylone » et son charme, opèrent sur la gente féminine.  Accompagné par de musiciens  chevronnés, notamment  Réda « slowhand », le bassiste, qu’on ne présente plus, Amine interprétera Kahmet  laayoune , Bekitini, Alach, Mchiti, La La, Jawal  et l’incontournable  Zina, le succès fou ayant dépassé  le s frontières  de  l’Algérie.

C’est qu’on adore le titre Zina dans le monde entier.  D’ailleurs, elle est reprise dans plusieurs langues. Un concert mêlant  le style  electo-acoustique de Babylone, du raï, du aloui-dance, du chaâbi ou encore du blues copieux, très  crossroad  tout  juste  sorti  du  delta, à la croisé des chemins. C’est que Babylone est un grand groupe. Il maîtrise aussi le rythme maghrébin, marocain.

Hommage à Hasni, Akil, Taha…

 De grands  moments d’émotions lors  de cette soirée. En guise d’hommage posthume, Amine interprétera Baida, Mon Amour et Tal Ghiebek Ya GHzali de la légende, Cheb Hasni, Mazal Mazal de Cheb Akil, El Barah du maître du chaâbi El Hachemi Guerrouabi, Ya Rayah de d’une autre légende du chaâbi, Dahmane El Harrachi et revisité admirablement par le regretté Rachid Taha. Ainsi que Abdelkader Ya Boualem  et Aïcha du roi du raï, Khaled. Un récital qui aura été une invitation à la danse, aux youyous et aux selfies.  Un concert à la carte. Puisque Zina et Zman, ont été demandées en bis repetita .

Un « ould halal » dans la ville

Pour rappel, Amine « Babylone », à une actualité cathodique. Le feuilleton Ouled Halal ayant fait le « buzz » sur Ecchourouk +. Il  s’agit d’une fiction de télévision produite par ART 8 MCC et signée avec brio, il faut le souligner, par le réalisateur tunisien Nassereddine Shili, qui est aussi scénariste et comédien.

Il a fait résonner les planches du Théâtre national tunisien, joué dans des films tels que Le Prince de Mohamed Zran, La Tendresse du loup de Jilani Saâdi, ainsi que dans des feuilletons télévisés tunisiens. En tant que réalisateur, Nassereddine Shili a, à son actif, les courts métrages Bouteliss (2008), Chak Wak/Chak Wak Film Halal (2010), des longs métrages Suçon (2013), Subutex/Tranche de vie (2018), un film documentaire.

Et il est le fondateur de l’Université populaire Mohamed Ali Hammi, faisant dans la promotion et la démocratisation des arts en Tunisie. Ouled Halal met en vedette  Abdelkader Djriou, Youcef Sehaïri, Mohamed Khassani, Ahmed Meddah, Mustapha Laâribi, Aziz Boukrouni, Malika Belbey, Imen Nawal, Haifa Rahim, Fatima Zohra Hassouni ou encore Amine Babylone, Mohamed Frimahdi… Mais aussi l’apparition de nouveaux visages comme Ikram Menara, Celia Ould Mohamed, Leïla Khoudja…

Le réalisateur, Nassereddine Shili, avec Ouled Halal, a créé un univers à la « Gomorra ». Une atmosphère à s’y méprendre avec cette série (film d’abord) se déroulant au quartier Scampia, aux immeubles en forme de voile, à Naples (Italie), qui, d’ailleurs, vont être rasés. Avec le look en prime, la coiffure  punk de Merzak (Abdelkader Djriou).


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