Libye

violents combats au sud de la capitale Tripoli



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Ph.DR

Des combats violents faisaient rage mardi au sud de la capitale libyenne Tripoli, où des tirs à l'artillerie lourde ont été entendus depuis le centre de la ville, ont rapporté des agences de presse. Ces tirs à l'artillerie lourde ont été entendus depuis le centre de Tripoli, selon l'agance AFP. La capitale libyenne est visée par une agression des troupes du général Khalifa Haftar. Ces combats sont les plus violents depuis le début du mois du ramadhan, le 6 mai. Ils ont eu lieu notamment dans le quartier de Salaheddine, en banlieue sud où des forces du Gouvernement d'union nationale (GNA), reconnu par la communauté internationale et basé dans la capitale, ont gagné du terrain, a affirmé leur porte-parole Moustafa al-Mejii. Ces affrontements interviennent alors que l’émissaire de l’ONU pour la Libye, Ghassan Salamé, a déclaré plus tôt dans la journée que les violences autour de Tripoli ne sont que «le début d’une guerre sanglante dans la rive sud de la méditerranée qui met davantage en danger la sécurité des voisins immédiats et méditerranéens». S’exprimant devant le Conseil de sécurité, le chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL) a fait part de sa grande inquiétude face à l’intensification des combats entre camps rivaux en Libye, accusant certains pays de «se nourrir de ce conflit». Salamé a indiqué que plusieurs rapports font état de la présence au sein des deux camps rivaux d’extrémistes et de personnes qui font l’objet de mandats d’arrêt par la Cour pénale internationale (CPI). L’émissaire de l’ONU a insisté sur le respect de l’embargo sur les armes, affirmant que les armes qui continuent d’affluer vers les camps rivaux risquent d’enfoncer le pays dans une guerre civile et précipiter sa partition. Selon l'Organisation mondiale de la santé, l'attaque déclenchée le 4 avril par les troupes de Khalifa Haftar venant de l'Est libyen, pour s'emparer de Tripoli a fait jusqu'à présent 510 morts et 2.467 blessés. Selon l'ONU, plus de 75.000 personnes ont aussi été obligées de fuir et plus de 100.000 personnes sont prises au piège des combats aux abords de Tripoli. APS MondeLibye


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