Risques



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Par R. Mahmoudi – Dans la troisième partie de son adresse hebdomadaire, le chef d’état-major de l’ANP a tenté de rassurer l’opinion publique mais plus particulièrement ses détracteurs qui le soupçonnaient de nourrir des ambitions présidentielles et de se préparer à calquer le modèle tunisien en la matière pour devenir une sorte de Sissi algérien.

Gaïd-Salah a été, ce mercredi, pour une fois très clair sur son engagement personnel, en disant que tout ce qui l’intéresse, lui et l’institution qu’il représente, c’est d’aider le pays à traverser cette mauvaise passe. Cela dit, au sujet de l’élection présidentielle et, plus globalement, de l’avenir politique du pays, il est resté toujours aussi vague, indécis et, pour ainsi dire, peu rassurant.

Après son sermon adressé à la classe politique, à laquelle il reproche son «inertie» et son «déphasage» face au bouillonnement que connaît le pays, il ne dit pas – ou ne veut pas dire – ce qui peut, selon lui, aider à sortir de l’impasse actuelle, en dehors de cette élection prévue le 4 juillet prochain et dont tout le monde sait qu’elle est quasiment impossible à tous points de vue.

Va-t-il attendre jusqu’à cette date, c’est-dire un moins et demi, pour abattre ses cartes et dévoiler éventuellement «un plan B», à supposer qu’il en ait un ? Un mois et demi, c’est loin alors qu’il y a un besoin urgent d’apaiser les esprits qu’on sent de plus en plus chauffés par des discoursvirulents, justifiés ou non, faisant désormais du général Gaïd-Salah la nouvelle «cible» des manifestants, et qui peuvent, à la longue, alimenter des animosités fatales envers l’armée.

R. M.


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