Des arrestations à Alger en ce 14e vendredi de mobilisation



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Le pouvoir reprend sa nature…répressive. Après avoir tenté, plusieurs semaines durant, de se donner le « bon rôle » d’accompagnateur du mouvement populaire, il recourt désormais aux pratiques liberticides de l’ancien régime.

Des arrestations, des fouilles systématiques des automobilistes venant des wilayas de l’intérieur du payas et refoulement des manifestants. C’est un véritable état de siège qui régnait, ce matin, à Alger.

Un impressionnant dispositif policier est déployé, dès les premières heures de la matinée, à l’entrée de la capitale et au niveau des principales places qui accueillaient les foules de manifestants.

Selon des témoins, les agents de police ont procédé à l’arrestation de toutes les personnes brandissant un emblème ou une pancarte. « Une véritable chasse à l’homme a été opérée. Plusieurs dizaines de citoyens ont été arrêtés et conduit vers différents commissariats de police d’Alger », expliquent des témoins qui alerté sur cette vague d’arrestation de manifestants pacifiques qui avait l’habitude de manifester à Alger depuis le 22 février dernier.

« Le niveau de la répression a été levé d’un cran. C’est inexplicable ! Il parait que l’instruction de Gaïd Salah a été vite mise en application », dénonce aussi un internaute.

Outre les arrestations à Alger, les services de police et de gendarmerie ont été aussi instruit d’interdire l’accès à la capitale aux citoyens. Venant de Bejaia, la députée RCD Nora Ouali a été conduite avec ses compagnons au commissariat de Ruisseau, alors qu’elle dispose d’un mandat national.

Selon Saïd Salhi, vice président de la LADDH, cette réaction est un signe de panique chez les tenants du régime. « En panique, le système n’a pas résisté trop, vite il reprends sa nature et dévoile son vrai visage. Voici le coup de force qui s’installe, voici l’Algérie qu’ils nous promettent, celle de l’interdit et de l’étouffement des libertés », dénonce-t-il dans un post sur sa page Facebook.

Et d’ajouter : « Ce matin à Alger, retour aux pratiques que nous croyons révolue avec le mouvement du 22 février qui s’est révolté justement contre tout cela. Les libertés de manifestations pacifiques et publiques, sont les premiers acquis arrachées par le mouvement que le système tente de reprendre aujourd’hui. L’interdiction de la marche avant même l’heure prévue à 14h est un signe de mauvaise volonté du système, une provocation de plus ».


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