14e vendredi de mobilisation populaire.. En dépit de la répression…



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En dépit de l’usage de la brutalité de la part des forces de l’ordre, les manifestants déterminés, ont insisté sur le maintien du caractère pacifique des marches populaires.

Malgré la répression, les interpellations et les intimidations, les manifestants sont sortis en masse hier, à Alger, en ce 14e vendredi de la révolution pacifique pour le changement du régime.
Les manifestants n’ont pas manqué à l’appel, pour cette nouvelle journée de contestation. Un énorme dispositif sécuritaire a été mobilisé, et des interpellations ont été signalées dès la matinée. L’ambiance était assez tendue ! En dépit de l’usage de la brutalité de la part des forces de l’ordre, les manifestants déterminés ont insisté sur le maintien du caractère pacifique des marches populaires. Pour ce troisième vendredi de manifestation durant le ramadhan, les Algériens sont sortis pour exprimer leur rejet de la présidentielle du 04 juillet prochain. La forte présence des policiers, qui ont bloqué le passage aux rues principales d’Alger, et les barrages filtrants aux entrées de la capitale, n’ont pas obstrué leur détermination. Les manifestants sont parvenus à briser les cordons sécuritaires, et ont occupé les grandes artères et rues principales du centre de la capitale. Ils ont marché vers la place des martyrs pour la première fois depuis le début du mouvement populaire. Le dispositif policier a été contraint à libérer le passage. Un manifestant venu de Béjaïa, a affirmé avoir été contrôlé par la police pour la simple raison que son véhicule est immatriculé «06». «Nous sommes venus de Boumerdès, on a dû contourner les barrages pour arriver au centre-ville», ont témoigné d’autres. Ces manifestants qui réclament un changement radical du système restent mobilisés, en dépit du mois de carême et les intimidations policières. «On ne s’arrêtera pas jusqu’à ce qu’ils partent tous. Nous allons continuer nos marches pacifiques», a-t-on scandé. Ils ont affiché leur opposition à la tenue de la présidentielle du 04 juillet prochain. Le pouvoir est accusé de vouloir se renouveler à travers des élections «truquées», car leur organisation sera sous la supervision des symboles du système, notamment le premier ministre, Noureddine Bedoui. Sur une pancarte, on pouvait lire : «Gaïd Salah, la pièce de théâtre du 04 juillet prochain sera sans public !». Une autre, qui fait appel à sortir dans la rue pour dénoncer cette élection. Le vice-ministre de la Défense, Ahmed Gaid Salah, a été une nouvelle fois la cible des manifestants, lui reprochant pour certains d’être derrière la répression policière. De nombreux slogans hostiles au chef d’Etat-major, Ahmed Gaid Salah, et non pas à l’institution militaire, ont été lancés par des manifestants. Ils scandaient : «ce peuple ne veut pas le retour du pouvoir militaire!», et «y’en a marre des généraux !», «Gaïd Salah dégage!». Les citoyens ont aussi brandi de nombreuses pancartes hostiles à Gaïd Salah. «Hada chaâb la yourid houkm el askar min djadid !» (ce peuple ne veut plus des militaires au pouvoir), ou encore «daoula madaniya machi askariya !» (un Etat civil et non militaire), ont-ils écrit. «Ici, c’est l’Algérie, pas Sissi !». Le chef de le l’Armée s’est attiré la foudre des manifestants appellant à son départ, notamment en raison de ses récentes déclarations allant à l’encontre des revendications du peuple algérien. Alors que le chef d’Etat-major veut imposer sa feuille de route aux Algériens, notamment la tenue des élections présidentielles prévues pour le 04 juillet prochain, dans lesquelles Gaid Salah voit une sortie de crise, les manifestants, quant à eux, refusent catégoriquement ces élections.
Fella Hamici


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