Tipasa 

L’idée d’un Hirak organisé et encadré est lancée



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Les citoyens des localités de Gouraya, Cherchell, Hadjout et Tipasa ont battu le pavé pour ce 14ème vendredi, en rappelant leurs mots d’ordre du 22 février 2019.

Contactés par nos soins, quelques animateurs de la révolte populaire dans la wilaya de Tipasa nous ont confirmé que l’idée d’organiser et d’encadrer le « Hirak » vient d’être lancée. « Nous voulons maîtriser le flux, car les opportunistes et les cachiristes sont à l’affût, nous sommes vigilants, afin de ne pas polluer notre mouvement populaire », nous disent-ils.

« Ulech el vote » ; « les 3 « B » dégagent » ; « daoula madania machi askariya » ; « Bédoui dégage » ; « Bensalah dégage » ; « yat nahaou gâa » ; « non à l’éléction sous l’égide d’el-issaba » ; « la démocratie ne sort jamais de la caserne » ; « nous voulons libérer l’Algérie de ce système politique pourri » ; « silmiya, silmiya », tels sont les slogans scandés par les manifestants.

Un manifestant a participé dans la matinée au rassemblement à Alger. L’après-midi, il est revenu à Hadjout, très optimiste. « Nous avons mis une heure pour quitter le barrage de Oued-Mazafran, pourtant nous avons pris le départ à 07 h00 du matin, l’essentiel est de continuer à manifester, je vous assure que nous sommes tous satisfaits et optimistes, après le mois de Ramadhan, rassurez-vous, le nombre des manifestants sera très important » avoue t-il, avant de nous quitter pour rejoindre la marée humaine.

Un groupe de femmes attend l’arrivée de la procession dans un coin de rue, avant d’intégrer le groupe de manifestants. Quelques manifestants nous abordent, « peut-on compter sur vous pour médiatiser des conférences-débats que nous envisageons l’organiser avec les citoyens prochainement ici dans la wilaya de Tipasa. Nous n’allons pas vous dévoiler les lieux, maintenant, nous allons solliciter Karim Tabou et Me Bouchachi », concluent-ils.

Les contacts entre des animateurs des manifestations des localités de la wilaya sont entamés. Le mois de Ramadhan tire à sa fin, et les idées commencent à mûrir chez les animateurs du « Hirak » à Tipasa. La non tenue du scrutin du 04 juillet chez les citoyens est déjà acquise.

Les manifestants estiment que le système continue à sévir dans le quotidien, malgré la détermination des administrés. Les discours du patron de l’ANP ne semblent pas les convaincre, en dépit des interpellations des anciens hauts responsables du pays par la justice. 

                                                                                                               


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