La date fatidique des élections fixées pour le 4 juillet 2019 ou comment éviter le péril ?



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Le temps presse, car la date du 4 juillet fixée pour  organiser les élections est très proche, et le pays ne peut, dans ces conditions lourdes d’incertitudes,  se permettre de gaspiller son temps en palabres interminables. Il pourrait s’exposer à de grands périls si aucun accord intelligent et pragmatique n’était pas trouvé entre l’ANP et le peuple. Jusqu’ici, ces deux entités se sont montrées en phase quasi  totale, mais depuis quelques jours les voici qui divergent quelque peu sur la manière dont chacune d’elle entend le terme  de « transition ».

Le Hirak durcit ses positions et exige non seulement le départ des trois B, mais aussi  le départ de tout le personnel politique ancien ainsi que le chef de l’état major Gaid Salah. Le terme récurrent qui revient , dans les deux langues, dans la bouche des manifestants est  « Dégage ! » et « Yatnahaw Ga3.!» Ces deux mots tiennent lieu, pour beaucoup, d’un programme politique susceptible de sortir le pays de la crise politique et du vide institutionnel crée par  la démission  forcée de Bouteflika. Pourtant, la croyance naïve en ces slogans, qui dispense  ses auteurs de toute réflexion sérieuse, constitue un grave handicap pour toutes les composantes honnêtes du Hirak citoyen.

En effet, d’un vendredi à l’autre, ces sont les mêmes mots d’ordre qui reviennent comme un leitmotiv dans la bouche des manifestants à travers lesquels se faufile subrepticement un nombre important de partisans du président déchu mais aussi d’ inconditionnels des généraux criminels, Toufik, Tartag et semblables. Quoique enfermés dans la prison militaire de Blida, ces généraux  disposent encore de réseaux dormants, d’affidés actifs  et de ramifications dans la société civile et politique,  et même dans certaine presse qui leur sert de canal de propagande et de  moyens visant à blanchir leurs figures noircies par mille forfaits.

Dans ce contexte où la bête immonde n’attend que le moment propice pour relever la tête et replonger à nouveau le pays dans la spirale de la corruption et  de la violence multiforme, comment dès lors songer faire déguerpir le chef de l’état major de l’armée sous le prétexte, vrai ou faux, d’être autant corrompu que ceux qu’il vient de mettre hors d’état de nuire ? Comment exiger le départ des trois B et tout le système qu’il y a derrière alors que le Hirak demeure, comme je l’ai dit en multiples occasions, privé de représentants légitimes, honnêtes, compétents et sans taches ?

 

Faut-il aller ou non aux élections fixée unilatéralement pour le 4 juillet ?

 

C’est le point d’achoppement. Le Hirak dit non. L’armée, par le voix de son chef, Gaid Salah, dit oui, en se basant sur l’article 102 de la Constitution, alors que le peuple fait valoir, quant à lui,  l’article 7 de la même Constitution, en disant non, ce qui a pour effet de créer une certaine dichotomie entre les deux acteurs principaux de la scène politique nationale que sont d’un côté, l’armée, de l’autre, le peuple. Dès lors se pose la question de savoir comment dissiper les malentendus qui affleurent  à la surface  entre l’institution militaire qu’il ne faut point réduire à son chef, et le peuple qui a hâte d’en finir définitivement avec  le système  politique détesté ?La réponse à cette question  est que les possibilités d’entente ente les deux entités-le peuple du hirak et l’armée- existent ; elles sont rendues inévitables  par  les objectifs communs, et partagés des uns et des autres. Ces objectifs partagés portent sur la sécurité, la paix, la stabilité et la cohésion de la nation et de l’Etat. Ces objectifs communs leurs recommandent de s’entendre pour que le pays n’emprunte la voie de la déraison qui a conduit tant de nations à la guerre civile, puis au dépècement.

 

 

A la question, faut-il aller ou non aux élections du 4 juillet ? Je réponds, pour ma part, qu’il faut y aller. Mais à condition, toutefois, que d’ici là, le Hirak désigne lui-même les personnalités issues de ses rangs et en lesquelles il voit réunies toutes les conditions requises de compétences, et de probités intellectuelles et politiques. Je n’ai de cesse d’écrire depuis des semaines et des semaines que le Hirak devrait se doter de représentants et d’instances réellement représentatives, sorties de ses entrailles. Il semble que le chef d’état –major abonde  aujourd’hui dans le même sens lorsqu’il déclare qu’il « … est préférable que les marches se caractérisent par un niveau raisonnable et suffisant d’organisation et d’encadrement efficace pour faire émerger de vrais représentants qui se distinguent par leur sincérité et intégrité pour transmettre les revendications légitimes de ces marches, en leur évitant toute forme d’anarchie et de tomber dans le piège de l’infiltration par des individus ayant des plans suspects qui utilisent ses manifestations comme un portail pour scander leurs slogans et brandir leurs bannières, et une passerelle pour transmettre certaines revendications irrationnelles, telle que l’exigence du départ collectif de tous les cadres de l’État, sous prétexte qu’ils représentent les symboles du système… »

J’ai tenu à peu près le même langage dans mes articles précédents. Il est impossible, en l’état actuel des choses,  de faire table rase de tout le passif du régime actuel,  comme il est impossible de faire déguerpir tout le personnel politique actuel sans provoquer de grands remous. Faut-il faire partir aussi le chef d’état-major de l’armée, Gaid Salah, sous prétexte qu’il fait non seulement partie de ce système en voie de démantèlement sous l’effet des coups de boutoir de la rue, mais du fait aussi qu’il a été longtemps l’un des soutiens principaux de Bouteflika et de son régime ? Certains slogans scandés lors des manifestations abondent dans ce sens. On veut donc aussi qu’il «dégage », mais cette invite n’est ni raisonnable ni politiquement productif. Pas raisonnable pour la simple raison que l’autorité actuelle de l’ANP s’incarne dans la figure de son chef d’état –major qui, dans la conjoncture difficile actuelle, il est à la fois le porte-voix de l’armée et de l’Etat ; pas productif dans la mesure où le départ souhaité de Gaid Salah par certains n’aiderait nullement le hirak à parachever l’œuvre d’assainissement entreprise par l’armée sous l’effet, bien entendu,  de l’action salutaire de ces manifestations millionnaires conduites par ce même hirak depuis 25 semaines.

 

Une partie des attentes du Hirak réalisée avec le secours de l’Etat-major ?

 

Ne doit-on pas reconnaître  que la plupart des vœux du hirak ont été réalisés avec le concours de l’armée  et de son chef d’état- major, Gaid Salah ? Ces vœux sont l’annulation du cinquième mandat, le renvoi du président Abdelaziz Bouteflika à « la retraite » définitive et sans appel, la découverte du complot du trio,  éventé à temps par l’état-major, l’arrestation de ses auteurs et leur placement en prison, tels sont les faits les plus spectaculaires accomplis par l’armée comme réponse aux attentes populaires. Certes, sans la pression constante du Hirak, qui a permis de dénoncer  et de dévoiler au monde les turpitudes du régime, l’armée  n’aurait jamais réagi de cette manière énergique contre les corrompus et les corrupteurs. N’était le Hirak, tous ces corrompus placés en prison et en voie de poursuite judiciaire seraient aujourd’hui non seulement libres, mais promus à des fonctions régaliennes.

 

 L’armée qui procède aujourd’hui au grand « nettoyage » n’a pas échappé elle-même, au syndrome de la corruption et de la trahison, comme en témoignent les agissements criminels des commandants de certains régions militaires ( Oran, Blida, Ouargla…), liste à laquelle il faut ajouter surtout les généraux Toufik, Tartag, El Hamel et leur complices, dont Said Bouteflika, cet homme aux conduites véritablement délinquantes. N’oublions pas non plus l’autre figure incarnée de la corruption, Ahmed Ouyahia,  que la justice vient de condamner à vingt ans de réclusion criminelle, d’après les tout dernière informations. Ce Ouyahia qui s’est toujours vanté, sans honte ni pudeur, d’être l’ « homme des sales besognes », s’était révélé  plus méprisant et plus cynique encore aux premiers jours de la révolution de Février , lorsqu’il avait ironisé sur le hirak en le qualifiant  insolemment de simple  « courant d’air traversant des filets ». A l’instar de ce dernier, Ali Ammar, le président des Amicales des Algériens en Europe, avait  exprimé en son temps le même mépris à l’égard de son peuple et de sa jeunesse. Celui-ci n’avait-il pas déclaré en Octobre 1988 que la révolte de la jeunesse d’alors n’était rien de moins qu’un «chahut de gamins» qui avait «dérapé» ?

 

Les figures censées représentées le Hirak et leur refus d’aller aux élections…

 

Or, et vu la gravité de la situation politique et économique que traverse à présent le pays, il serait irresponsable, et donc dangereux, de rejeter les solutions de sortie de crise proposées par l’armée, et de croire que le renvoi collectif du personnel politique actuel au rebut de l’histoire, permettrait au pays de sortir des incertitudes dans lesquelles il se démène. Le Hirak a-t-il une alternative au gouvernement actuelle et laquelle ? Dispose-t-il d’un programme de rechange et des représentants capables de le mettre « en musique » ? Quelles figures politiques, saines et compétentes, va-t-il substituer aux figures corrompues, ternes et desséchées incarnées par les 3 B ? Telles sont les questions qui viennent immédiatement à l’esprit, et que justement le chef d’état-major, vient de se les poser lui-même en ces termes :

« Monsieur le Général de Corps d’Armée a souligné que la persistance de la crise aura de graves conséquences sur les domaines économique et social du pays, notamment sur les postes de travail et sur le pouvoir d’achat des citoyens :

Dans ce contexte, nous nous interrogeons sur l’absence flagrante des personnalités nationales, des élites et des compétences nationales face aux évènements et évolutions accélérés que connait notre pays et qui requièrent des propositions constructives à même de rapprocher les points de vue divergents[1]. »

 

Ces craintes et ces interrogations sont pleinement justifiées. J’avais, dans termes similaires, insisté sur la nécessité absolue, pour le Hirak, d’engendrer ses propres représentants et de se doter d’instances nationales représentatives capables de négocier, de manière raisonnée et pacifique, les modalités de la transition avec les autorités militaires qui, seules, pour l’instant, incarnent sans partage la puissance étatique.

 

Dans le même feu de l’action, j’ai mis en garde contre les personnalités qui courtisent le Hirak et qui veulent s’offrir à lui comme ses représentants…On sait que le nombre de représentants auto- proclamés du Hirak n’a pas cessé d’enfler depuis le 22 février. Outre, la liste nominative de personnes triées sur le volet et présentées par les 48 wilayas aux autorités centrales comme étant d’authentiques représentants du hirak local et national, mais qui se sont révélés pour la plupart de petits vrais délinquants, il y a aussi ces personnalités politiques, veillottes et physiquement délabrées, qui offrent leurs services au Hirak, et à quoi s’ajoutent aussi des figures dogmatiques issues des partis de l’opposition, des militants de « la démocratie » et des « droits de l’homme », qui s’efforcent elles aussi de « se vendre » mais en vain au Hirak, lequel, refuse d’être représenté par qui que ce soit

Le Hirak, hormis une mince fraction de celui-ci, rejette comme représentants les Ahmed Taleb El Ibrahimi, les Yahia Abdenour , les Benbitour, les Benyelles, et bien d’autres. Si respectables et si honnêtes qu’elles puissent être, ces personnalités ne sauraient en aucune manière prétendre représenter les intérêts du Hirak, et le Hirak ne les a point sollicités.

Sur ce point, le Hirak rejoint le chef de l’Etat- Major de l’armée Gaïd Salah, qui refuse, lui aussi,  leur feuille de route, et préfère la sienne propre, qui est celle d’aller aux élections pour des raisons qu’il explique ci-dessus  Le chef de l’Etat- Major, qui accepte à son corps défendant le déroulement des manifestations populaires chaque vendredi, craint seulement les débordements éventuels et surtout la manipulation du Hirak par des forces occultes.

Les partis de l’Alliance présidentielles qui vantaient les mérites d’un cinquième mandat d’Abdelaziz Bouteflika, se déclarent aujourd’hui prêts à soutenir la politique du chef d’état-major, et se proposent même de jouer  la passerelle entre l’armée et le Hirak. Un parti, comme le RCD dont tout le monde sait qu’ « il avait été porté sur les fonds baptismaux par l’ancien DRS..[2]» s’efforce de séduire le Hirak tout en menant une guerre d’usure contre « le système politique » incarné par l’état-major. Ce sont ces opportunistes que le Hirak redoute le plus, et c’est cette défiance envers ces partis crées par les appareils sécuritaires, comme le RCD, le RND,  le MPS, Ennahda et autres, qui incite le Hirak, honnête et sincère, à rejeter le leadership et la représentation… Mais ce refus d’être représenté risque de désavantager le Hirak dans d’éventuelles négociations avec les autorités, lesquelles ont besoin d’interlocuteurs avec qui débattre des modalités de la transition, et donc des choix des hommes appelés à conduire les affaires de l’Etat en lieu et place du personnel politique ancien. Comment faire partir les 3B et toute la pléthore inutile, et  superflue de ces  hauts responsables de « l’Ancien Régime » quand le Hirak se prive de mandataires investis de sa confiance ?

 

Comment sortir de la crise ?

 

Par ailleurs, demander ou exiger, comme le font certains, le départ du chef de l’état-major, sous prétexte qu’il serait corrompu comme ceux  qu’il est en train de combattre sans faille, c’est non seulement aviver les passions politiques en accentuant le vide institutionnel, c’est lancer aussi un défi inadmissible à l’armée tout en lui rendant la tâche impossible.

 

Ceux qui reprochent  au chef d’état-major, comme Hocine Malti, d’avoir servi le régime de Bouteflika et d’avoir fermé les yeux sur les agissements criminels de Mohamed Tewfik Médiène, de Saïd Bouteflika ou de Bachir Tartag, individus qui « étaient prêts à mettre le pays à feu et à sang pour s’y maintenir », n’ont certainement pas tort. Mais exhumer les omissions ou les « oublis » du passé du général-major Gaïd Salah ne nous permet pas d’avancer d’un iota vers la solution de la crise momentanée que traverse le pays, car l’essentiel étant que le général-major se soit rallié à « la cause du peuple » et entend soutenir ses revendications. Même s’il se cramponne à l’article 102 de la Constitution plutôt qu’ à son article 7,  et même s’il n’entend nullement congédier les 3B comme l’exigent le hirak, « ces spectres de l’Ancien régime qui rodent encore dans les couloirs d’une vie politique vidée de toute substance[3] », Gaid Salah se montre fort réceptif aux revendications du hirak , comme il se montre disposé à lui faire certaines concessions…

Parmi toutes les analyses faites de la situation politique du pays depuis le 22 février, celle d’Ali Benouari, l’ex-ministre du trésor et candidat « malheureux » à l’élection présidentielle de 2014, et président actuel du parti Nida el Watan, me parait des plus pertinentes. Ma vision des choses recoupe la sienne. Benouari estime, comme moi, et  à juste titre, que dans le contexte actuel l’ANP n’est pas seulement un acteur incontournable de la scène politique, mais elle est aussi le garant essentiel de la sécurité du pays. Je partage d’autant plus son point de vue que je suis amené à citer ses principales réflexions sur le rôle imparti, en la circonstance,  à l’armée, et sur la manière de surmonter la crise politique actuelle. Pour cela, il écrit qu’il faut « …faut reconnaître que l’armée a quelques raisons à faire valoir pour expliquer sa position. Elle est dans son rôle quand elle affirme vouloir garantir la stabilité du pays, par ces temps de grande incertitude. Depuis le départ du président. Elle se considère, en vertu de ses missions régaliennes, comme incontournable dans le processus de démocratisation en cours. Pas directement, mais derrière un pouvoir légal, même s’il est purement formel., elle est la seule force légitime et organisée du pays..

Elle se sait exposée au risque d’apparaître comme auteur d’un coup d’Etat si elle inscrivait son action hors du cadre constitutionnel. Pour les raisons indiquées ci-dessus, elle ne veut pas aller vers un processus de transition tel que le réclament, à cor et à cri, la plupart des Algériens. D’où l’impasse actuelle. [4]»

 

Justement, comment en sortir ? Benouari propose « de confier la transition à une personnalité ou à un groupe de personnalités, qui offrent les garanties de neutralité exigées. Les détracteurs de cette idée avancent comme argument que ces personnes pourraient en profiter pour rétablir à leur profit la dictature. Mais ils raisonnent selon le paradigme ancien du Président qui a tous les pouvoirs, alors que l’instance de transition n’est là que pour 6 mois et que son seul rôle est de mettre en place les mécanismes pour une élection libre. De plus, les personnalités choisies n’auront pas le droit de participer à une quelconque élection à venir. » Il faut ajouter que ces personnalités ne doivent pas être prélevés du personnel politique ancien, ni choisis parmi les membres des partis d’opposition et des transfuges de ceux-ci, mais doivent provenir de la partie juvénile, fraiche et vierge, du hirak. Le critère essentiel d’un tel choix est que ces personnalités préalablement retenues par le Hirak doivent, comme l’écrit Benouari « être crédibles aux yeux du peuple, à l’instar de nos vieux sages vers qui on se tournait pour arbitrer un conflit villageois, tribal ou familial?  Pourquoi vouloir emprunter à d’autres pays ce qui est dans notre boite à outils ancestrale? »

Là en effet où je diverge avec Ali Benouari c’est quand il recommande de confier le choix des personnalités « crédibles » non au premier concerné, le Hirak, mais à l’armée ! Mais l’armée ne risque-elle pas de placer ses pions, ses hommes de confiance ? Les hommes politiques comme les militaires trempés jusqu’au cou dans la corruption n’ont-ils pas été placés autrefois à la tête des institutions comme étant « des hommes de confiance » de l’armée ? Ne faut-il pas imputer à l’armée la responsabilité de l’état actuel des choses ? Les hommes triés sur le volet et affectés à la tête des différentes institutions stratégiques du pays depuis l’indépendance ne l’ont pas été par l’institution militaire ?

 

Ali Benouari , en homme politique intelligent, il le sait. Mais  « par réalisme et par pragmatisme » il a proposé depuis le début des manifestations » que ces personnalités soient choisis« par la seule institution qui détient les clés du pouvoir, c’est à dire l’armée. Elle seule a aujourd’hui la légitimité pour le faire. Il est entendu que le peuple pourra toujours récuser son choix, en manifestant. Les manifestations qui se déroulent chaque semaine sont l’incarnation vivante du fameux article 7 de la constitution. Car si le peuple ne peut pas aujourd’hui dire qui il veut, faute de pouvoir l’exprimer par des élections libres, il sait par contre dire ce qu’il ne veut pas, en l’exprimant dans la rue. Son jugement est infaillible. Depuis qu’il n’a plus peur de sortir, par millions, il dispose d’un pouvoir quasi-référendaire. » Ce pouvoir quasi-référendaire ne peut fonctionner pleinement et dans l’intérêt du hirak que lorsque celui-ci choisit ses propres représentants en dehors de toute interférence extérieure. Mais comme il maintient encore son refus d’être représenté, et qu’il continue toujours de croire qu’il peut faire partir tout le personnel politique par le seul investissement quasi quotidien de la rue, il me parait que l’unique option réaliste qu’il reste pour sortir de l’impasse dans lequel pays s’est engagé  est l’article 102….

[1] https://www.algerie-focus.com/2019/05/il-saccroche-a-lagenda-electoral

 

[2] https://mondafrique.com/algerie-gaid-salah-en-quete-dun-soutien-populaire/

[3]  https://mondafrique.com/algerie-gaid-salah-en-quete-dun-soutien-populaire/

[4] https://mondafrique.com/algerie-la-fin-programmee-du-romantisme-revolutionnaire/

 

Par Ahmed ROUADJIA, Professeur d’histoire et de sociologie politique, Université de Msila


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