Vers l'invalidation de la présidentielle par le Conseil constitutionnel



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Le scrutin présidentiel du 4 juillet serait fortement compromis du fait de l'absence de candidats sérieux et du rejet massif par la population de cette élection. Le délai pour le dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel devrait avoir pris fin ce samedi à minuit.


Ce samedi, aucun n'avait personne officiellement déposé son dossier de candidature auprès du Conseil constitutionnel, alors que les prétendants jugés comme étant un minimum sérieux ont d'ores et déjà annoncé leur retrait de la course. En prévision du dépôt de la déclaration de candidature à la présidentielle du 4 juillet 2019, dont le délai a expiré hier à minuit, l'administration n'a enregistré l'arrivée d'aucun candidat à la candidature. Certains prétendants à la magistrature suprême ont pris attache avec le Conseil pour connaître les délais. Selon la loi de 2016 portant régime électoral, la déclaration de candidature est déposée, au plus tard, dans les 45 jours qui suivent la publication du décret présidentiel portant convocation du corps électoral. Le Conseil constitutionnel a un délai théorique de dix jours pour « examiner » les candidatures.


Dans un climat pareil, le Conseil constitutionnel, présidé par Kamel Fenniche, ne pourra pas valider la date du 4 juillet, en raison de l'absence de toute concurrence garantissant une élection démocratique, ouvrant ainsi la voie à l'annonce d'un renvoi sine die de l'échéance, qui sera faite par le chef de l'Etat par intérim Abdelkader Bensalah. Certes, le nombre de candidats à la candidature a atteint 77 postulants, tous d'illustres inconnus. Le SG de l'ANR Belkacem Sahli et Belaid Abdelaziz, du parti El Moustakbel, ont fini par jeter l'éponge. L'ANR a expliqué sa décision via un communiqué par « l'absence des conditions nécessaires pour la réussite de cette élection ». Abdelaziz Bélaid, quant à lui, n'a pas déposé son dossier de candidature pour la présidentielle du 4 juillet, alors qu'il était un des rares acteurs politiques à défendre cette échéance. Un communiqué de son parti, dont la direction s'est réunie hier, a expliqué que « même si le candidat a obtenu les parrainages nécessaires », les « conditions pour le déroulement de ces élections ne sont pas réunies ». Le parti El Moustakbal fait référence au « rejet populaire » de ces élections, à « l'absence d'instance de surveillance, une des revendications du parti », et surtout au non aboutissement du « dialogue politique » auquel avait appelé le chef d'Etat-major de l'armée.


Un deuxième report de l'élection présidentielle est presque une évidence. Le Conseil constitutionnel déclarera très probablement l'impossibilité de tenir une élection présidentielle le 4 juillet prochain… faute de candidats, mais surtout en l'absence d'une instance de surveillance des élections, alors que c'est une exigence de la Constitution. Un seul candidat s'est présenté au Conseil constitutionnel, mais il n'a pas, jusqu'ici, déposé son dossier. Il s'agit de Lakhdar Benzahi, un militaire à la retraite, qui attendait l'arrivée de formulaires signés en provenance d'autres wilayas. Et dans ce



cas, le Conseil constitutionnel déclare qu'il doit être procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales. Il proroge ainsi, et de fait, les délais de l'organisation de nouvelles élections pour une durée maximale de 60 jours. Les soixante jours conduiront cette nouvelle élection au 4 septembre, un délai qui permettrait l'amorce d'un dialogue entre les différents acteurs de la crise pour le mise en place d'une transition, dans le cadre d'une approche politique consensuelle.


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