Belhadj Rachid, un stoppeur hors pair



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Né en 1963, marié et père de trois enfants, Belhadj Rachid a débuté très jeune à taper dans un ballon, tout d’abord dans le village de Rebahia (Saïda) lors des matchs inter-quartiers, il a été ensuite déniché grâce à sa technique, sa corpulence et se retrouve au MC Saïda.

«J’ai débuté en tant que junior, puis au bout de 5 matchs, je me suis retrouvé en senior. J’ai occupé le poste d’attaquant dans un premier temps. Les entraîneurs, Rahai et Sahraoui, m’ont changé de poste et je me suis retrouvé défenseur. Comme j’étais de forte corpulence avec 1m80 et rapide, le poste de stoppeur me sied à merveille, selon les entraîneurs, il m’a fallu une année pour m’adapter. En 1989, j’ai été blessé lors d’un match face à Khenchela.

Le Mouloudia m’a abandonné, je suis parti à Alger me faire opérer, j’ai été aidé par des amis, alors que je n’avais que 27 ans», nous apprit l’ancienne gloire du football, Belhadj Rachid, et d’ajouter : «On avait à l’époque comme entraîneur Saïd Amara, on s’entraînait au stade Braci. Les primes lors de victoires étaient de 250 dinars, la prime de signature ne dépassait pas les 4 millions de cts.

Lors de notre accession en Nationale 1, en 1987, on nous a donné 4000 dinars et un globe terrestre, il faut reconnaître qu’à cette époque les moyens financiers étaient insuffisants. J’ai joué avec de grands joueurs comme Belbahri, Tahiri, le MCS n’avait que 4 joueurs venus en renfort des autres régions, tous les autres éléments étaient du cru.

Le MCS était un véritable club formateur.» En 1984, Rachid a été appelé pour accomplir son service militaire à Blida, il joua avec l’équipe militaire qui remporta la coupe d’Algérie et c’est là que plusieurs clubs, dont Bel Abbès, Blida, Boufarik lui ont proposé de jouer avec eux.

Questionné sur le football d’hier et celui d’aujourd’hui, notre interlocuteur nous confia : «Avant, on jouait pour l’honneur de la ville. On défendait crânement l’équipe, d’ailleurs quand on perdait, on pleurait. Les supporters étaient superbes, ils encourageaient l’équipe et aucun mot grossier n’était prononcé, l’argent venait en seconde position.

Aujourd’hui, les choses ont beaucoup changé, seul l’argent compte et il n’y a pas de grands joueurs talentueux comme avant. La violence dans les stades s’accroît de jour en jour, elle est due aux transformations sociales, culturelles, économiques et politiques du pays». 


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