JSM Tiaret

 Une AG décisive ?



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Plusieurs semaines après la débâcle subie à domicile face au concurrent direct, l’OM Arzew, et la grande déprime générée, le tout Tiaret reste suspendu aux travaux de la prochaine assemblée ordinaire prévue après le Ramadhan.

Selon des indiscrétions, le boss, Ahmed Feghouli, qui ne semble pas enclin à céder son poste du fait de «pressions et intrigues», voudrait coûte que coûte concrétiser son rêve et celui de milliers de fans. Feghouli veut aller à cette assemblée avec une feuille de route, et surtout recevoir des garanties, tant des bailleurs de fonds que de gens tournant autour de la grande famille d’Ezzerga, selon son entourage.

Echaudé par l’expérience de la défunte saison, le président, qui n’a pas cessé de parler de trahison, dit préparer l’assemblée avec l’idée de tout déballer et situer les responsabilités de l’échec. Il est pourtant admis dans l’entourage de la JSMT que l’échec reste le fruit d’un mauvais recrutement, la déstabilisation du staff technique, alors que le club négociait de dangereux virages, mais aussi et surtout du fait d’interférences.

Il serait naïf de ne pas croire que le climat délétère induit en partie par la mésentente entre Feghouli et le wali n’était pas la cause principale, bien qu’APW, DJS, APC et surtout le wali n’ont pas lésiné sur les moyens pour accompagner l’équipe.

Dans des réponses non officielles, le président et son entourage ont toujours argué «avoir présenté un projet sportif et établi un budget prévisionnel, mais le nerf de la guerre n’a pas suivi en temps opportun», alors que de l’autre, le wali n’a pas omis de signaler l’amateurisme qui régnait dans la famille d’Ezzerga.

Les pics verbaux sur la JSMT n’ont jamais été, dans l’histoire tumultueuse du club, autant servi. Sur pratiquement un budget prévisionnel de 110 millions de dinars, la JSMT n’aurait reçu que 80 et en retard, a-t-on soutenu. Sans vouloir anticiper sur les travaux de l’assemblée générale, l’opinion publique commence à être travaillée, puisqu’on parle du départ de plusieurs joueurs, dont on ne garderait que 6 éléments, alors que la formation ne bénéficie toujours pas d’un projet autrement plus salvateur. 


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