Reconnaissant la baisse du niveau des réserves.. Arkab annonce la finalisation de loi sur les hydrocarbures



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Le projet de texte a été finalisé selon les orientations du Conseil interministériel et a été remis aux différents départements ministériels pour d’éventuels enrichissements.

«Lancé depuis plusieurs années, il ne reste au projet de loi sur les hydrocarbures qu’à être soumis à l’approbation des deux chambres du parlement», a indiqué le ministre de l’Energie, Mohamed Arkab. «Le projet de texte a été finalisé selon les orientations du Conseil interministériel et a été remis aux différents départements ministériels pour d’éventuels enrichissements. En d’autres termes, nous pouvons dire que sur le plan technique, le projet de la nouvelle loi est finalisé et qu’il ne reste qu’à le soumettre aux instances compétentes pour examen et approbation», a-t-il déclaré dans un entretien à l’APS, en expliquant que les motivations d’élaborer une telle loi serait lié à la tendance baissière des réserves du pays malgré le nombre de découvertes réalisées, l’importante croissance de la demande intérieure et pour le gaz et pour les carburants, ainsi que les taux de croissance ayant dépassé le 07 % annuellement.
La loi doit, par ailleurs, garantir à Sonatrach de détenir la majorité dans l’amont pétrolier et dans les activités de transformation des hydrocarbures. «Nous ne reviendrons donc pas, sur la règle du 51/49. Les amendements nous permettront toutefois d’améliorer les conditions d’investissement aux plans juridique, institutionnel et fiscal», a-t-il affirmé. Sur un autre registre, le ministre a confirmé que les projets en cours dans le domaine de l’énergie continuent de fonctionner normalement et «aucun désengagement» des partenaires de l’Algérie n’a été enregistré. Interrogé sur la véracité des informations sur un prétendu «désinvestissement» enregistré dans le secteur de l’énergie, en raison de la situation politique du pays, Arkab a précisé que «les projets en cours continuent de fonctionner normalement, suivant les plans préalablement arrêtés et aucun désengagement de nos partenaires n’a été enregistré depuis le début de l’année 2019».
A la question de savoir si réellement Total a racheté les actifs d’Anadarko en Algérie, Arkab dément cette information. Arkab a fait savoir qu’ «une correspondance a été adressée au Groupe Anadarko à ce sujet, sans recevoir de réponse de sa part.
Ce qui signifie pour nous qu’aucun accord n’a été conclu entre ces deux parties». Dans le cas où il y a confirmation de cet accord, «nous interviendrons en temps voulu et nous userons de tous les moyens juridiques pour préserver l’intérêt de Sonatrach et celui de l’Algérie en général», a estimé le ministre.
Samir Malek


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