Zoubida Assoul

« L'armée doit s'impliquer pour accompagner la transition »



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La présidente de l'Union pour le changement et le progrès (UCP), Zoubida Assoul, a appelé l'institution militaire à s'impliquer davantage pour amener le pays vers une véritable sortie de crise.

« L'Armée a toujours joué un rôle dominant dans la prise de décision politique. Aujourd'hui, il est temps que cette dernière s'implique pour faciliter l'établissement d'un dialogue et accompagner le processus de transition devant permettre à l'Algérie de sortir de la crise », a indiqué ce dimanche Zoubida Assoul, lors de son passage sur les ondes de la Chaîne 3 de la radio nationale. Elle a suggéré que cette période de transition soit précédée par des assises nationales, lors desquelles les représentants du peuple exprimeront leur avis sur la feuille de route de cette dernière, et ce « pour régler la crise définitivement ». S'agissant, de l'élection présidentielle prévue le 4 juillet prochain, elle a fait savoir que dernière ne pouvait avoir lieu parce que les conditions « objectives » pour son déroulement « ne sont pas réunies ».

Parmi ces conditions, elle cite la présence de l'ancienne Haute instance de surveillance des scrutins, dont elle demande la fin de fonctions de tous ses membres ainsi que le contrôle du fichier électoral, « une obligation constitutionnelle » tient-elle à préciser. Notant que les Algériens ont rejeté un processus que les magistrats eux-mêmes ont refusé de cautionner, Mme Assoul a estimé que cette élection « n'est pas une fin en soi » et qu'elle ne peut donc être à même de régler une « une crise politique inédite et aussi grave ». « On ne peut régler cette crise tant que le chef d'état-major, qui a sans cesse répété qu'il respecterait les articles de la Constitution stipulant que le peuple est souverain, continue de camper sur ses positions d'organiser des élections le 4 juillet prochain. En prenant possession de la rue, le peuple a exprimé son désir de provoquer une rupture avec le système, d'où la nécessité, a-t-elle insisté de « trouver une solution politique » au problème. Selon elle, il existe un consensus consistant à considérer que le pays traverse une crise demandant à être réglée politiquement « par un dialogue sérieux », lequel, a-t-elle prévenu, s'il est sans cesse retardé, « va s'accélérer et se complexifier ».

Pour parvenir à une « rupture réelle », l'intervenante a estimé qu'il faudra « détricoter ce système » et le remplacer par un Etat de droit « qui ne soit pas un simple slogan ». Aujourd'hui, a rappelé l'invitée de la Chaîne 3, le peuple est dehors avec, face à lui, l'institution militaire, laquelle, « grâce à l'estime dont elle bénéficie », est habilitée, à choisir les médiateurs à même de s'impliquer dans un « dialogue sérieux avec la classe politique et les représentants du peuple ».


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