Le président de la CREG menace les salariés



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Le mouvement de protestation des travailleurs de l’ARH (Agence de régulation des hydrocarbures) et ceux de la CREG (Commission de régulation de l’électricité et du gaz), ponctué par deux sit-in la semaine dernière devant le siège du ministère de l’Energie, a eu une réaction mitigée au sein de ces deux institutions.

Si le président de l’ARH a adressé une réponse rassurante à ses employés, les invitant au dialogue et à la recherche d’un terrain d’entente, celui de la CREG a préféré verser dans la menace et la discrimination.

Dans une note de service de deux pages envoyée aux différents services de l’entreprise, le PDG n’a pas manqué l’occasion, suite au sit-in de protestation, de traiter la trentaine de travailleurs qui ont rallié le mouvement de «pseudo-représentants et pseudo-défenseurs des droits des travailleurs», qui ne cherchent que leurs propres intérêts et tentent d’opérer un coup de force illégal, lit-on dans la même note.

D’autre part, il a été mentionné que le premier responsable de cette institution de régulation (retraité de la Sonelgaz) exigerait le dialogue avec les seuls représentants légaux, lesquels, selon les protestataires, ne se sont jamais souciés des préoccupations des employés. «Nous déplorons a cet effet la quasi-inexistence du comité de participation auquel le PDG fait référence, ni même d’une section syndicale, dont la tentative d’en créer une a été maintes fois avortée», lancent les travailleurs protestataires dans une requête adressée à notre rédaction.

Les travailleurs protestataires s’indignent de la réaction inattendue de leur responsable, qui à l’intention de recourir à des «sanctions injustifiées» dont les licenciements sans délais et sans indemnités ainsique des «retenues sur salaires» envers plusieurs employés de la commission, bien que la direction ait été avisée préalablement de la tenue du sit-in organisé en dehors des horaires de travail. «Nous avons tenu ce rassemblement afin de revendiquer nos droits élémentaires et dénoncer les inégalités qui existent au sein de notre institution, de ce fait, nous rejetons catégoriquement ces pratiques que nous qualifions d’‘‘irresponsables et dénigrantes’’ pour l’ensemble des employés», nous communique l’un des travailleurs.

«Nous tenons également à dénoncer des décisions internes que nous qualifions de “partiales”, sans oublier les menaces subies et les divisions orchestrées par l’administration», a-t-il enchaîné. Pour rappel, ce mouvement de protestation a été déclenché et conduit en début de semaine par plusieurs dizaines d’employés de l’ARH et suivi par une majorité des employés de la CREG, lesquels ont hissé des pancartes où il est mentionné «une situation meilleure pour les travailleurs», «non à l’abus de pouvoir» et «Le droit du respect professionnel», faisant référence au premier responsable de cette entreprise.

Le chapelet de revendications concerne par ailleurs «le droit aux œuvres sociales», «les promotions équitable pour tous», «un plan de carrière et l’avancement dans les grades», qui ont été abandonnés depuis plusieurs années, dénoncent les protestataires.       


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