Gaïd-Salah, Toufik, Tartag et l’obsession des organes de propagande marocains



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Par Karim B. – Les outils de propagande du Makhzen surfent sur le mouvement de contestation en Algérie et s’acharnent contre l’armée et les services de renseignement algériens. Les attaques contre le chef d’état-major de l’ANP et les deux anciens patrons des services secrets incarcérés sont de plus en plus virulentes.

Le Makhzen vise deux objectifs précis à travers cette manœuvre. En s’en prenant à l’homme fort de l’armée, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah, le régime monarchique de Rabat adopte la même attitude que les zélateurs français du «qui tue qui» dans les années 1990. La tactique est simple : diviser l’ANP en s’en prenant à sa hiérarchie dans l’hypothétique espoir de provoquer une fission en son sein. La méthode a été expérimentée durant la décennie noire, mais le Makhzen, mal conseillé par les concepteurs de cette machination ratée, semble ne pas avoir retenu la leçon.

Voulant faire d’une pierre deux coups, les médias du Makhzen, dans le but évident de discréditer la cause sahraouie, se tournent aussi vers les deux anciens patrons des services secrets, les généraux Mohamed Mediene, dit Toufik, et Athmane Tartag, dit Bachir, auxquels ils attribuent des faits «commis» dans l’exercice de leurs fonctions liés au dossier du Sahara Occidental. En effet, la machine à mensonges marocaine fantasme sur des «affaires juteuses» dont auraient bénéficié les dirigeants du Front Polisario grâce à l’entremise de ces deux anciens patrons du renseignement.

Officiellement, le Maroc affirme ne s’ingérer aucunement dans la crise politique qui bat son plein en Algérie depuis l’annonce par l’ancien président Bouteflika de briguer un cinquième mandat, avant d’y renoncer suite à la pression de la rue et à l’injonction de l’état-major de l’ANP. Mais, dans les faits, le Makhzen est plus mobilisé que jamais pour faire en sorte que la crise s’enlise à travers une campagne insidieuse menée par des agitateurs à la solde de Rabat sur les réseaux sociaux et des relais infiltrés au cœur du hirak, dont la collusion avec la DGED marocaine de Yassine Mansouri apparaît au grand jour depuis peu.

K. B.


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