Hommage à Ali Mâachi.. Le chanteur est mort en Chahid



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Bien que pratiquement rien ne l’indique, c’est aujourd’hui, la journée nationale de l’artiste qui coïncide avec la commémoration de l’exécution par l’armée française du Chahid et grand artiste Ali Mâachi.

Alors que l’Algérie doit fêter aujourd’hui la journée nationale de l’artiste qui coincide avec la commémoration du 61e anniversaire de l’éxecution par les forces coloniales française du chanteur et moudjahid Ali Mâachi, hier à midi, il semblait que le ministere de la culture et les divers organismes qui en dépendent n’ont rien préparé pour marquer cette journée. En tout cas, qu’il y ait un programme officiel ou non,, on ne peut oublier de rendre hommage au chanteur Ali Maachi qui a sacrifié sa vie pour que l’ Algérie vive indépendante et que la France soit à jamais chassée de notre pays. Pour rappel, le grand chanteur et moudjahid avait été exécuté par pendaison, le 8 juin 1958 avec ses deux amis et moudjahidine Djilali Bensotra et Mohamed Djahlene. En ce jour que les habitants de Tiaret n’oublieront jamais, les soldats français croyaient donner un exemple pour faire peur à la population de cette ville en exécutant les trois moudjahidine par pendaison au niveau de l’ex. place Carnot baptisée au lendemain de l’indépendance au nom de Ali Maachi.
Angham El Djazair
Ce technicien de la radio algérienne qui avait décidé de mettre sa belle voix au service de la révolution était parmi, les meilleurs chanteurs de l’époque et avait eu un grand succès en enregistrant Angham El Djazair, chanson reprise plus tard par d’autres chanteurs notamment par la défunte Noura. Le journaliste et écrivain Amar Belkhodja auteur d’un livre biographique intitulé Ali Mâachi 1927- 1958 – art et combat avait rappelé lors d’une conférence sur la vie de l’artiste notamment son combat pour l’indépendance de l’Algérie et son exécution le 8 juin 1958 avec deux de ses amis moudjahidine Djilali Bensotra et Mohamed Djahlene, les actes barbares des soldats français qui avaient ramené les trois chouhada dont Ali Mâachi sur la place des martyrs de Tiaret et les pendre sur des platanes.
L’armée française, avait indiqué Belkhodja, a opté pour la méthode du spectacle afin de faire peur aux algériens. De telles exécutions en public avaient déjà eu lieu dans d’autres villes d’Algérie telles que Khemis Miliana, Sougueur et Berouaghia mais ce fut l’effet contraire car les algériens, en voyant de tels actes redoublaient de haine envers cette France qui se déclarait civilisatrice alors qu’elle n’a jamais raté de montrer sa barbarie. Il faut dire que la vie artistique de Mâachi était indissociable de sa vie militante comme beaucoup d’artistes tel que les comédiens Sid Ali Haouat dit Fernandel et Mohamed Touri qui mourût suite aux tortures des soldats français.
Certains artistes n’avaient pas pu rejoindre la troupe du FLN
Beaucoup d’artistes comme Ali Maachi ont choisi de mourir en défendant l’Algérie contre le colonialisme français. Madjid Redha est tombé au champ d’honneur les armes à la main et son frère Habib avait été condamné à mort. Rachid Bachtobdji est également tombé au champ d’honneur durant la guerre de libération. Il faut rappeler également le militantisme de grands hommes tels que le défunt Abderrahmane Laghouati qui avait, selon un témoignage, réalisé le premier enregistrement du chant national Qassaman aux côtés d’autres grands hommes notamment Moufdi Zakaria, Lakhdar Rebbah et Abdelkader Marouf.
Selon une source proche de ces militants, ce jour la, Abderrahmane Laghouati aurait proposé de passer l’enregistrement en direct sur la chaine Radio de la RTF. Il fut, selon la même source, dissuadé juste pour éviter les massacres qu’auraient pu faire les soldats et les colons français contre la population algérienne. On devrait aussi noter que des artistes tel que Hassan El Hassani, Tayeb Abou El Hassan et bien d’autres avaient été internés dans les camps de concentration de Beni Messous, Tefechoun, Paul Cazelles etc, pour leur combat contre la France, ce qui les avait privé d’être membres de la troupe du FLN que dirigeait l’autre militant Mustapha Kateb.
Bari Stambouli


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