Quand l’islamiste Benkirane «se prosterne» devant le roi Mohammed VI



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Par Karim B. – L’ancien Premier ministre marocain Abdelilah Benkirane s’est littéralement mis à plat ventre devant le roi Mohammed VI, dans une récente déclaration reprise par des médias marocains et arabes.

Abdelilah Benkirane, qui s’est dit convaincu que seul un régime théocratique sied à la société marocaine, dont il se fait le porte-parole, a appelé les Marocains à «surtout» demeurer fidèles à la monarchie car «c’est grâce à elle que le développement [du Maroc] se réalisera» et c’est aussi elle la «garante d’une société islamique opposée à la laïcité».

Le leader du FJD, l’équivalent marocain de l’AKP turc d’Erdogan, dont il semble lui aussi être un appendice, exhibe une sorte de masochisme et de fatalisme comme un trophée, transformant son limogeage par Mohammed VI en quasi devoir envers le despote dont il loue la «gouvernance éclairée». S’exprimant dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, l’ancien chef de l’Exécutif marocain a assuré qu’il n’a jamais eu l’intention d’«entrer en conflit avec le pouvoir», allusion au roi, avouant ainsi que le gouvernement et les autres institutions sont fantoches et que la seule autorité qui prime au Maroc est celle de Mohammed VI et, bientôt, de son fils. «Si l’Etat veut de nous, alors qu’il nous laisse travailler ; s’il nous rejette, dans ce cas, nous ne nous opposerons pas à lui», a-t-il soutenu, dans ce qui s’apparente à un appel du pied à Mohammed VI dans une tentative de gagner ses faveurs.

Abdelilah Benkirane s’en est pris en des termes virulents à «ceux qui considèrent que le pouvoir sert à l’enrichissement personnel», mais omet de rappeler que les richesses du Maroc sont spoliées par la famille prédatrice qui règne sur le pays depuis des siècles, laissant la majorité des Marocains dans une situation de misère absolue et poussant des centaines de milliers d’hommes et de femmes à l’exil et à l’humiliation dans les pays du Golfe, notamment.

«Le Maroc a une histoire et une civilisation anciennes qu’il faut préserver. La France n’est devenue un Etat dirigé par un souverain qu’il y a mille ans, alors que nous la devançons de deux siècles», s’est enorgueilli le dirigeant islamiste dans ses louanges à peine voilés au roi envers lequel il a renouvelé son «obéissante» allégeance «par respect à la Parole de Dieu» (sic).

K. B.


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