CS Constantine

 L’actionnaire Souilah enfonce Arama



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La récente sortie de l’un des actionnaires de la SSPA CSC 1898, Lyes Souilah, lequel a reconnu, lors d’un point de presse tenu en fin de semaine, qu’il avait bien eu une conversation téléphonique avec un membre de la direction de la JS Kabylie au sujet du match CSC-USMA, est venue enfoncer un clou supplémentaire dans le cercueil du manager général Tarek Arama, dont le destin semble cette fois-ci bel et bien scellé.

En effet, Souilah, qui se présente également comme dirigeant, a déclaré qu’au cours de ladite conversation, son interlocuteur lui aurait proposé une « prime de motivation » de 20 millions de centimes par joueur et membre du staff technique, alors que lui, aurait exigé, à la demande d’Arama, un montant de plus de 2 milliards de centimes, représentant les quatre primes de match non encore perçues par les camarades de Lamri.

Convié à se rendre à Alger afin de sceller l’accord, le concerné a préféré, selon ses dires, rompre tout contact avec les Kabyles.

En fait, cela faisait quelque temps que l’actionnaire souhaitait opérer cette sortie médiatique, plus exactement depuis que le manager général avait affirmé que le staff administratif ne comprenait, en plus de sa personne, que Laïb Salim, Ahmed Milat et Salim Medjmedj, déclaration qui avait été interprétée par celui qu’Arama avait pourtant coutume de présenter comme «vice-président», comme une tentative de se tirer d’affaire en le chargeant.

D’ailleurs, une première rencontre avec la presse, organisée par Souilah au siège de l’entreprise familiale, avait été annulée à la dernière minute après, à en croire certaines sources, l’intervention des autorités locales.

Cela dit, tout en reconnaissant avoir négocié avec l’administration de la JSK, Souilah a démenti tout contact avec les dirigeants de l’USMA, contrairement aux «allégations» formulées par le manager général au téléphone avec Mellal.

Quoi qu’il en soit, l’actionnaire majoritaire, l’ENTP, se doit de sévir en opérant un grand ménage dans l’encadrement du club, loin des cooptations et du népotisme, car seule une direction responsable et compétente est à même de permettre au CSC de continuer à grandir. Une restructuration de l’administration s’avère inévitable, voire salutaire.


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