AIN TURCK (ORAN)

Des citoyens manifestent contre la prostitution



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La prostitution et le racolage des femmes aux mœurs légères a fini par régner en maitre des lieux sur les boulevards et places publiques d’Ain Turk. Ces derniers viennent de prendre une ampleur jamais égalée en ce début d’été dans cette importante municipalité côtière de la région ‘’ouest’’. Face à ce phénomène si inquiétant, plus de 1000 résidents se sont rassemblés le samedi dernier pour dénoncer ce fléau qui mine la société. Plus de mille personnes composées des membres de la société civile, en compagnie des résidents, hommes femmes jeunes et moins jeunes se sont rassemblés, hier soir aux environs de 17h30 à la grande place publique du centre ville pour revendiquer et exprimer surtout leur colère et mécontentement contre les maux sociaux de la prostitution et ,du racolage  des mœurs légères qui règnent dans les boulevards et places publiques, ont pris de l'ampleur dans cette importante municipalité côtière de la région ‘’ouest’’. Ils dénoncent les violations de la réglementation qui régissent les boîtes de nuit, les bars restaurants et les dépositaires des débits des boissons alcoolisées qui ne respectent pas les horaires de fermeture, restent ouverts jusqu'au matin, ce qui retombe énormément sur ces jeunes écoliers qui observent au quotidien des scènes virulentes devant ces boîtes de nuit, notamment des jeunes filles ‘’droguées’’ et exhibées avec des tenues légères, presque nues. Alcool,  filles, combines, coups de poings et gueules de bois de l’après-minuit constituent le quotidien nocturne des cabarets, des boîtes de nuit «clandestines» et des dancings «tolérés».Les cabarets sont tolérés par les autorités à condition de ne pas franchir la «ligne rouge» : l’exploitation des mineurs, le tapage nocturne, la consommation de drogue et, accessoirement, le meurtre. Théoriquement, l’activité des «cabarets» est réglementée par les textes régissant l’activité commerciale. Mais, paradoxalement, le terme «cabaret» n’existe pas dans la nomenclature des activités commerciales en Algérie. Ces établissements, qualifiés généralement de bars-restaurants, dancings et night-clubs, travaillent sous autorisation spéciale de la wilaya, avec un cahier des charges déposé au niveau des communes. Durant la période de l'ex-wali d’Oran, M.Sekrane Bachir a souhaité faire du «ménage» dans la sphère vaporeuse des boîtes de nuit. Aucune mesure notoire n’a été prise à ce jour. «Réclamez leur cahier des charges à l’APC : leurs contrats de location sont dépassés. Et ils achètent la licence de débit de boissons contre 250 millions de centimes et plus », accuse un riverain des patrons des cabarets de la corniche oranaise. «Pour 7000 DA, l’un des cabarets te fourgue une fille et une chambre, ils font ça même  avec des mineures… Je ne peux même pas rester avec mes enfants devant mon propre restaurant avec ce manège», a-t-il ajouté. Dans les faits, l’existence de ces antres de la nuit semble reposer sur un «réseau» de complicités officieuses et de «tolérances» officielles. Il arrive qu’un élément de cet ensemble cède, et là, c’est la pagaille. Les affaires mystérieuses de meurtres connaissent une certaine croissance aux abords et au sein de quelques-uns de ces établissements. Citons l’assassinat du jeune touriste de la wilaya de Tiaret  début août 2018 près de la discothèque ‘’La Hacienda’’, et plusieurs autres meurtres qui n'ont pas été déclarés pour des motifs inconnus, sans parler des vols, viols et autres larcins du genre. Domaine exclusif des hypothèses, toutes les pistes sont envisageables dans ces lieux de débauche qui ne respectent plus la réglementation qui les régit en ce sens.


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