Intransigeance ?



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Un vent de pessimisme commence à poindre au niveau de l’opinion publique nationale et internationale compte tenu des incertitudes qui planent quant à un dénouement heureux de la crise politique actuelle.

A la demande d’une transition avec un gouvernement d’union nationale chargé de préparer des élections propres, exprimée par la majorité des Algériens, le chef d’état-major, Ahmed Gaïd Salah, affiche une position imperturbable, celle d’organiser une élection présidentielle le plus rapidement possible.

Une solution qui ne garantit aucunement la fin du système décrié par les Algériens et ne permet pas de jeter les jalons pour l’avènement d’un nouveau système en rapport avec les attentes des citoyens et des défis à venir auxquels ils doivent faire face.

D’aucuns considèrent que la préparation de la présidentielle par le gouvernement de Noureddine Bedoui, lui-même et certains de ses ministres cités dans des affaires de corruption, est tout simplement une plaisanterie de mauvais goût.

En dépit de son intransigeance, Gaïd Salah a engrangé plusieurs points jusqu’à recueillir l’adhésion d’une partie de l’opinion publique avec l’incarcération des anciens Premiers ministres Ahmed Ouyahia et Abdelmalek Sellal, de certains ministres et des barons du système qui ont profité indûment d’avantages faramineux.

La vox populi a applaudi et salué cette opération «mains propres» qui les lave de cet affront subi durant le règne du clan Bouteflika. Gaïd Salah peut séduire davantage s’il accepte de faire des concessions et ainsi apaiser le climat ambiant. Le chef d’état-major est attendu aujourd’hui à la 3e Région militaire pour une visite d’inspection et de travail.

Il va, comme à son habitude, faire un discours à travers lequel il va encore clarifier sa position et celle du commandement militaire. Gaïd Salah ne va certainement pas dévier de l’objectif qu’il s’est fixé, à moins d’un miracle. De son point de vue, il y a urgence à doter le pays d’une autorité politique légitime.

Il est vrai que le vide à la tête de la principale institution de l’Etat n’arrange pas les affaires du pays sur tous les plans. Le mouvement populaire considère que l’on doit prendre le temps qu’il faut pour l’élection d’un nouveau Président.

Un dialogue franc et direct pourrait résoudre cette équation et c’est également le vœu de Gaïd Salah. Le problème évident qui se pose est la qualité des interlocuteurs et leur légitimité qui leur permet de parler au nom de la majorité des Algériens. Comment le résoudre et ne pas tomber dans la cacophonie ?

Le commandement militaire et Gaïd Salah ont entre les mains les clés pour trouver une solution acceptable pour enclencher un début de dialogue tel que souhaité par tous. Les Algériens ne souhaitent pas qu’on leur impose une solution qui leur ferait plus de mal que de bien et n’ont d’autre souci que de se sortir d’un mode de gouvernance archaïque et avilissant.


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