Barrage de Taksebt

Relance du projet des 6 stations d’épuration



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Les travaux de réalisation des six stations d’épuration pour le traitement des eaux usées en amont du barrage de Taksebt seront lancés prochainement.

Le marché de ces installations localisées à Aïn El Hammam, Irdjen (deux stations), Ouacifs, Mechtras et Ouadhias est en cours d’attribution par l’Office national de l’assainissement (ONA), maître de l’ouvrage. C’est ce qu’a été annoncé lors du 6e séminaire sur l’eau, organisé le week-end dernier par le Laboratoire des eaux de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou.

Les intervenants conviés à cette rencontre ont insisté sur le caractère urgent que revêt la concrétisation de ce projet, dont l’étude remonte à 2012, pour atténuer les effets de cette pollution multiforme latente guettant ce réservoir d’eau, d’une capacité de stockage de 180 millions de mètres cubes, qui alimente les 67 communes de la wilaya de Tizi Ouzou et une partie de la région de Boumerdès.

La gestion des eaux usées des villages non raccordés au réseau d’assainissement, la surveillance des rejets nocifs pour l’environnement et autres produits chimiques déversés par les unités industrielles de peinture, les huileries, les abattoirs et les élevages avicoles, sont également préconisés.

Même si pour le moment l’eau du barrage de Taksebt est potable et ne présente aucun risque de contamination ou de maladie, selon les explications fournies, la sécurisation de cet ouvrage hydraulique par la réalisation de stations d’épuration doit être une priorité, afin de faire face aux dangers imminents de pollution induits par les rejets domestiques et chimiques déversés quotidiennement par une centaine de villages.

C’est dire que la concrétisation du projet des six stations d’épuration, dont le coup global de réalisation s’élève à 5,5 milliards de dinars, est de nature à sécuriser un tant soit peu la cuvette de ce réservoir hydraulique, devenu, depuis sa mise en service en juillet 2007, un réceptacle d’importantes quantités d’eaux usées.

«La concrétisation de ce projet va permettre la protection de ce grand barrage de tout risque de pollution par les eaux déversées par les villages situés en amont», a estimé Rachid Hameg, représentant du ministère des Ressources en eau et ancien directeur de l’hydraulique de la wilaya de Tizi Ouzou.

Selon un responsable au niveau de l’ONA de Tizi Ouzou, l’eau transférée de ce barrage est de bonne qualité, et des prélèvements sont effectués périodiquement par divers laboratoires d’analyses. «L’analyse en laboratoire de 50 prélèvements a révélé la bonne qualité du potentiel hydrogène de l’eau du barrage qui nécessite seulement un traitement biologique classique», a-t-on rassuré.

Ces installations de traitement des eaux usées dont avait bénéficié la wilaya de Tizi Ouzou devaient être mises en chantier en 2013 avant d’être gelées en raison de restrictions budgétaires décidées par le gouvernement. Une première étude, qui a commencé au début des années 2000, avait fait ressortir un besoin de 18 stations à réaliser en amont de ce barrage.


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