Exclusif. Jusqu’au 31 décembre 2018, Ali Haddad a pris l’équivalent de 900 millions de dollars de crédits bancaires



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Le milliardaire algérien Ali Haddad était traité comme un véritable prince par les banques algériennes. Ces dernières ne lui refusaient pas le moindre caprice au détriment de leur propre santé financière. Preuve en est, les montants des crédits bancaires obtenus par le patron de l’ETRHB ont dépassé les limites de l’entendement. 

Algérie Part a découvert au cours de ses investigations que les engagements des entreprises d’Ali Haddad au niveau des Agences de la Banque Nationale d’Algérie (BNA) dépassent l’imaginaire. En effet, jusqu’au 31-12-2018, le montant des crédits autorisés par la BNA au profit d’Ali Haddad et de ses entreprises ont atteint les 42 milliards de DA, soit l’équivalent de 400 millions de dollars. Mais Ali Haddad a obtenu de nouveaux crédits bancaires jusqu’à la même date auprès des autres banques algériennes notamment publiques comme le CPA, BDL, BEA ou BADR. Selon les documents consultés par nos soins, ces crédits bancaires contractés auprès des autres banques algériennes atteignent les 52 milliards de DA, soit l’équivalent de 500 millions de dollars.

La totalité des crédits bancaires autorisés par les banques étatiques algériennes au profit d’Ali Haddad et de ses entreprises comme l’ETRHB est évaluée à 94 milliards de Da, soit l’équivalent de 900 millions de dollars ! Une somme énormissime lorsqu’on sait que le chiffre d’affaires de l’ETRHB en 2017 dépasse à peine les 400 millions de dollars. Et ce chiffre n’a pas cessé de chuter depuis 2018 en raison de la crise du secteur du BTP en Algérie et l’annulation de plusieurs chantiers financés par l’Etat. Comment Ali Haddad aurait-il pu donc rembourser tous ses crédits bancaires ?

Selon les sources bien introduites au sein de la BNA consultées au cours de nos investigations, Ali Haddad n’a présenté aucune garantie concrète et convaincante au niveau de l’agence 603 de la BNA pour justifier l’octroi de ces crédits hallucinants. Emprisonné depuis le 2 Avril dernier, Ali Haddad ne risque certainement pas rembourser ces crédits. Comment vont faire les banques algériennes pour récupérer leur argent ?


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