Fabrication automobile

L’usine Emin Auto n’est pas près d’entrer en production



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L’usine de fabrication automobile, Emin Auto, d’une capacité de production de 100 000 unités par an, principal projet industriel à Témouchent de par ses retombées en matière d’emploi et de ressources financières pour les collectivités locales, est en voie d’achèvement.

Finira-elle par ne plus faire couler d’encre et de salive que jusqu’à présent ? Pas si certain. Elle a pourtant atteint entre 80 et 100% de taux de réalisation, selon ses divers blocs. Cette usine, indique-t-on, sera la première pour la fabrication automobile en Algérie, et pas uniquement de montage, avec à très brève échéance un appréciable taux d’intégration.

Par ailleurs, elle cible l’exportation ; le partenaire d’Emin Auto, JAC Motors en l’occurrence, lui a accordé l’exclusivité sur le marché africain, un marché par ailleurs déjà prospecté. Outre l’usine de fabrication automobile, d’autres unités complémentaires sont en projet, certifie Nihat Sahsuvaroglu, le pdg d’Emin Auto : «Le gouvernement algérien a été destinataire d’un engagement officiel de la part de l’ambassadeur de Chine, JAC étant une entreprise étatique.»
Dans cette perspective, et selon un planning arrêté, il est question d’une usine de fabrication de 40 000 moteurs/an de marque JAC/JMC au démarrage, pour atteindre le double. Puis, ce sera le tour d’une unité de fabrication de super structures, de châssis, cabines et peintures avant mars 2020, le tout couplé à un transfert de technologie.

Par la suite, la sous-traitance devrait être engagée, plus de 30 sous-traitants chinois ayant émis le souhait de s’implanter en Algérie dans le cadre du partenariat avec des homologues algériens dans le domaine de la pièce de rechange et des accessoires. Enfin, en dernière étape, l’exportation vise 30 à 40% de la production, une opération, précise-t-on, qui ne saurait se concrétiser sans le soutien des pouvoirs publics (amélioration de la logistique, la signature d’accords commerciaux avec les pays africains) et l’indispensable accompagnement des banques en faveur de l’exportation. Sachant que les travaux ont été lancés sur fonds propres pour un montant devant atteindre 8 milliards de DA, cela sans que la zone industrielle ait été préalablement aménagée, poudreuse l’été et boueuse l’hiver, la performance a localement imposé le respect. Pour le reste, selon les déclarations du PDG d’Emin Auto, la panoplie de véhicules produits (camions légers, pick-up, véhicules touristiques, minibus et fourgons) sera cédée à un prix plus que concurrentiel, soit en moyenne 50% de moins que les autres modèles des marques équivalentes au même rapport qualité/prix.

Pour rappel, Emin Auto écoule en notre pays les marques JAC, JMC, Changan, CHANA et Ssangyong à travers un réseau de 48 concessionnaires avec des ventes annuelles en moyenne de 22 500 unités par an. Signalons enfin que le projet a reçu les avis favorables du comité d’évaluation technique du ministère de l’Industrie et de l’ANDI, un permis de construire, un acte de propriété et une lettre de félicitations du ministre du secteur. Enfin, pour ce qui est de la question qui tue, pourquoi cette réalisation va demeurer en souffrance alors qu’elle peut entrer en production en moins de deux mois ? Il lui est fait défaut de l’accord du conseil national de l’investissement pour installer les équipements importés et placés sous douane sur son propre site !


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