Makri

« La balle est dans le camp du pouvoir »



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Beaucoup d'encre a coulé sur la rencontre samedi dernier à Aïn Benian des forces du changement, rencontre qui a suscité moult réactions dans la classe politique, allant du mécontentement à la satisfaction extrême.

Pour le Mouvement de la société pour la paix (MSP), il s'agit d'une réunion réussie et l'opposition, représentée dans les Forces du changement, peut désormais se féliciter de la feuille de route issue de ladite rencontre qui en couronne plusieurs autres, en vue de la proposer au pouvoir comme solution de sortie de crise. Le président du MSP Abderrezak Makri, lors d'une conférence de presse hier au siège de son parti, a affirmé que la balle est dans le camp du pouvoir, qui n'a pas cessé d'accuser l'opposition d'être incapable de proposer une solution à même de faire sortir le pays de sa crise politique.

Sur le tollé qu'a suscité la feuille de route adoptée par les participants à la rencontre de Ain Benian, Makri a tenté de minimiser la gravité de la chose en qualifiant ce qui s'est passé en fin des travaux de « simple malentendu » qui ne pourrait altérer « la réussite » de l'événement. Et Il poursuit : « Nous espérons que cette fois, le pouvoir répondra favorablement à cette initiative. Car cette plate-forme, dans le fond et dans la forme, est « un exploit ». « Elle est un document « historique », qui fera l'objet d'étude et d'analyse des chercheurs, et sera enseigné aux futures générations », se réjouit-il. Elle a diagnostiqué, de l'avis du MSP, la situation politique de pays avec des objectifs bien définis et posé les conditions et les mécanismes permettant de la réussite du dialogue.

Faisant un tour d'horizon sur les multiples lectures, où l'on considère dans certaines que le document adopté a fait abstraction de l'une des revendications principales, à savoir le départ des trois « B », le président du MSP a démenti catégoriquement les concessions faites par le forum national pour le dialogue. Il réitère par la même occasion l'exigence de la mise en liberté des détenus d'opinion et le départ des symboles du système contesté, y compris du chef de l'Etat Abdelkader Bensalah, d'autant que le pays est entré dans le vide constitutionnel depuis le 9 juillet

A propos du dialogue avec le pouvoir en place, l'intervenant a indiqué que cette option est « mise en veilleuse » jusqu'à ce que ses contours soient plus visibles ; c'est la raison pour laquelle la date des élections n'a pas été fixée.

En somme, Makri a considéré que les revendications du mouvement populaire sont loin d'être concrétisées, compte tenu de la fermeture des médias publics à toutes les obédiences politiques et idéologiques et de la répression pratiquée par le pourvoir sur l'activité du mouvement associatif. Il a, par ailleurs, souligné que la capacité de compétitivité de son parti fait de cette formation une cible pour plusieurs détracteurs qui, pour des motifs idéologiques et de de positionnement ; s'en prennent au MSP.

Au sujet du moudjahid Lakhdar Bouregaâ, le président du MSP a rappelé que son parti était parmi les premiers à avoir réagi et dénoncé son incarcération, qualifiée de grave dérive.

Pour le MSP, la conjoncture économique et politique nécessitera un consensus pour pouvoir reprendre le processus électoral dans les plus brefs délais, préconisant un compromis entre l'opposition et le pouvoir sur une personnalité élue à même d'approfondir le changement démocratique et réaliser le décollage économique.


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