Crise politique 

Karim Younès accepte de faire partie d’un «processus souverain de médiation»



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Par Mounir Serraï − L’ancien président de l’Assemblée populaire nationale (2002-2007), Karim Younès, qui a démissionné de son poste en 2004, accepte de jouer un rôle dans un «processus souverain» de médiation. Des porteurs d’une nouvelle initiative l’ont déjà approché et il leur a exprimé sa prédisposition avec des préalables.

«J’ai maintes fois rappelé à tous ceux qui m’ont approché pour m’entretenir de l’initiation d’un  processus souverain de médiation, que le cadre du dialogue recherché entre les enfants de la patrie, doit, impérativement, s’inscrire dans l’esprit  des revendications légitimes des millions d’Algériennes et d’Algériens qui sont sortis dans la rue pour exprimer leur colère et leur désir de changement, sans quoi tout est voué à l’échec », relève Karim Younès pour lequel «ces personnalités, parmi elles, des scientifiques, des constitutionnalistes de renom, des hommes de droit, des femmes et des  hommes de la société civile,  partagent, avec moi, cette conviction et en font même une condition sine qua non».

«L’approche de ces hommes et femmes de cœur consiste à donner un sens aux revendications, plusieurs fois réitérées par les manifestants  à travers la révolution pacifique, déclenchée par la population algérienne en février 2019, galvanisée par les jeunes dans les stades par leurs prises de conscience d’où est sorti l’hymne de cette révolution, El Casa d’El Mouradia,  tout autant que la jeunesse estudiantine», ajoute cet ancien président de l’APN, considérant qu’il est «inutile de préciser qu’il n’est pas dans leurs intentions d’être les représentants du mouvement ni avoir la prétention de s’autoproclamer ses porte-parole, car ce serait démontrer un manque de discernement politique et de  patriotisme».

«Il s’agit seulement pour tous, soucieux de l’avenir de notre pays, d’essayer de matérialiser ces revendications  en les défendant auprès des  autorités, auxquelles incombe la responsabilité de donner suite», précise-t-il, soulignant que «le souci primordial est de partager une cause commune afin d’apporter leurs concours pour assurer les convergences nécessaires, un regard objectif et crédible aux contributions des hommes politiques, des différentes associations et autres ligues de la société civile».

Karim Younès affirme qu’il ne peut pas se dérobe de ce qu’il qualifie de «devoir national». «C’est pourquoi j’ai pris la résolution de faire appel à mes contacts habituels pour parachever la réflexion et m’aider à suivre une démarche qui pourrait être bénéfique pour tous», assure-t-il.

«L’écho des millions de poitrines qui battent le pavé depuis maintenant près de cinq mois demeure la source d’inspiration de leur démarche en vue de définir une voie argumentée basée avant tout sur l’intérêt de la nation», soutient encore Karim Younès, qui fait état «des échos des milieux politiques qui laissent penser que la Présidence semble avoir entendu le message de la volonté du peuple».

Parmi les préalables intangibles pour la réussite de cette nouvelle démarche, des mesures d’apaisement du climat politique.

M. S.


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