Hamel et son fils Mourad resteront en prison



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Les magistrats de la chambre d'accusation de la cour d'Alger ont rejeté,ce mercredi, les demandes des liberté provisoire sollicitées par les avocats de Hamel et de son fils Mourad.

Ainsi, les juges de la chambre d'accusation, que préside Yamina Guerfi, ont confirmé toutes les ordonnances du juge d'instruction de la 9e chambre du pôle judiciaire du tribunal de Sidi M'Hamed.

Le magistrat instructeur avait placé en détention provisoire l'ex-patron de la police algérienne, ses trois fils et sa fille à El Harrach, tandis que son épouse a été mise sous contrôle judiciaire.

Le juge d'instruction a inculpé les membres de la famille Hamel pour association de malfaiteurs spécialisée dans le détournement de foncier et dans l'enrichissement illicite.

L'épouse et les enfants incriminés ont usé de l'influence du général-major pour accaparer des biens d'autrui, amassant une grande fortune en Algérie et à l'étranger.

Le juge d'instruction de la 9e chambre du pôle judiciaire du tribunal de Sidi M'Hamed a décidé de placer l'ex-patron de la police algérienne en détention provisoire à El Harrach, après s'être assuré que toutes les preuves relatives au détournement du foncier étaient réunies.

Le juge d'instruction a décidé de placer également le fils de Hamel, Mourad, en détention provisoire dans la même prison pour les mêmes chefs d'inculpation que son père, suite à l'enquête préliminaire de la brigade des investigations de la Gendarmerie nationale de Bab Ejedid et à l'instruction judiciaire, à savoir détournement du foncier dans trois wilayas soit Alger, Oran et Tlemcen.

Mourad Hamel a été cité à plusieurs reprises dans des affaires liées à la malversation et au trafic de drogue. Il a été auditionné par le magistrat instructeur dans le cadre de l'affaire dite « Kamel El Bouchi », ce dernier condamné à 10 ans de prison ferme dans l'affaire des ex-cadres et ex-fonctionnaires du foncier de la wilaya d'Alger.

Le juge d'instruction a en outre décidé, dans la même affaire, de transmettre les dossiers des ex-walis qui ont occupé par la suite des portefeuilles ministériels, à savoir Abdelmalek Boudiaf, ex-ministre de la Santé, et Abdelghani Zaâlane, ex-ministre des Transports, au procureur général près la Cour d'Alger, qui se chargera, conformément à la loi, de les transmettre à son tour au procureur général de la plus haute institution judiciaire, la Cour suprême.


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