Le marché des assurances stagne



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Le marché des assurances a capitalisé 141 milliards de dinars en 2018. Un chiffre qui dépasse de peu celui enregistré en 2017, totalisant une évolution de 1%.» C’est ce qu’a déclaré, lundi dernier, Mohamed Benarbia, directeur général de Salama Assurances, lors d’une conférence de presse tenue à l’occasion de la signature d’une convention-cadre entre sa compagnie et l’Association nationale des commerçants et artisans (ANCA).

Cette évolution est, selon le conférencier, plus considérée comme une stagnation qu’une véritable expansion du marché. Ce chiffre d’affaires avait évolué durant la période de 2016 à 2017 de 3%. Pour M. Benarbia, cela est dû à plusieurs raisons, dont la crise économique qui touche le pays depuis quelques années déjà ainsi que le faible taux d’accords de visa durant l’année 2018.

Il conforte ses propos par la chute des assurances de personnes, dont essentiellement les assurances voyages, de près de 11%. Sur le marché privé des assurances, dont cette compagnie occupe 14%, les assurances de véhicules constituent le maillon fort. Il a enregistré 8% de progression en comparaison à l’année 2017. Il ne représente que 2% sur le marché global des assurances en Algérie. Le chiffre d’affaires de cette branche d’assurance dépasse les 22 milliards de dinars.

«Malgré cette stagnation positive du marché, nous continuons tout de même à évoluer. Nos résultats démontrent une évolution de 37%. Notre but étant d’offrir à nos clients la meilleure prestation de services, nous veillons à sélectionner les secteurs qui ont le plus besoin de nos services. En plus de couvrir les grandes firmes, nous nous penchons aujourd’hui sur les commerçants et artisans», déclare M. Benarbia.

Cette convention-cadre est qualifiée par ses deux signataires comme un pacte de partenariat où des campagnes de vulgarisation et des séminaires ciblés sont prévus. «Nous avons remarqué que plus de 50% des prestataires de services et les entrepreneurs n’assuraient pas leurs marchandises. Ils assuraient leurs véhicules et se souciaient peu de leur véritable capital que sont les marchandises et les machines», explique El Hadj Tahar Boulenouar, président de l’ANCA.

Pour lui, il est aujourd’hui important de faire évoluer la relation entre l’assuré et l’assureur et surtout de vulgariser cette culture, complètement absente chez les opérateurs économiques. En plus de réductions qui peuvent aller jusqu’à 60%, cette compagnie promet à travers cette convention des formules sur mesure pour chaque activité commerciale. 


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