Makri justifie sa rencontre avec Saïd



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Le chef du MSP, Abderrazak Makri, semble n’avoir pas tout révélé de ses relations troubles avec les décideurs du régime de Bouteflika. Lors d’une intervention, samedi, devant les militants à Alger, il a déclaré que «la lutte des clans s’était intensifiée après la maladie du Président. Nous avions compris ce qui s’est passé et avions avisé l’opinion publique. Nous n’avions pas cessé de dénoncer et d’informer», relève-t-il. Et d’ajouter : «Nous avions essayé de substituer au plan qui était en cours de préparation un plan salutaire qui s’est traduit par l’initiative du consensus national.» Dans le même sillage, le chef de file des islamistes a évoqué les rencontres qu’il a eues avec l’entourage du Président environnant et, notamment, avec son frère conseiller. «Lors de nos entretiens, nous avions réalisé que le bras de fer serait long et qu’aucun des clans ne serait en mesure de trancher le conflit en sa faveur», affirme-t-il. Et d’enchaîner : «Nous savions que le maillon faible était la Présidence.»


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